Adrien Bisseliches
My Pop Up Store
Adrien Bisseliches co-fonde en 2009, My Pop Up Store, qui propose aux entreprises des concepts de magasins éphémères pour communiquer, tester un produit ou optimiser les ventes. La boutique devient ainsi un média, un événement urbain qui permet d'innover et de se démarquer dans le contexte d'un retail toujours concurrentiel.
Paul-Adrien Cormerais
Pony
Paul-Adrien Cormerais fonde en 2015 avec Pony, une start-up de mobilité connectée, qui offre vélos et trottinettes partagées à Oxford, Angers et Londres. Elle est actuellement en lice pour l'appel d'offres de la mairie de Paris.
«Si l'urbain devient l'horizon commun de l'humanité, les citadins du futur seront toujours plus exigeants par rapport à leur qualité de vie : calme, sécurité, nature, et convivialité deviendront les nouveaux standards. Les transports devront s'y plier, eux qui étaient dans la plupart des grandes villes du monde le principal sujet de plainte, un obstacle majeur au vivre ensemble au quotidien.»
Laurent de Gourcuff
Paris Society
Débutant très tôt dans la location de lieux festifs dans l'ouest parisien, Laurent de Gourcuff élargit sa palette en y ajoutant de l'événementiel et de la restauration haut de gamme, dans des lieux uniques. Sa société Paris Society gère un des plus grands ensembles de clubs et de restaurant de la capitale.
« Je suis un chercheur d’endroits : je veux des volumes, des vues, des terrasses. Je suis un collectionneur : chaque emplacement que je trouve, chaque lieu que je crée, est pour moi comme un trophée. Je me demande si je vais en faire un lieu festif, un espace pour l’événementiel, ou encore un restaurant. Souvent, et c’est la force de notre groupe, Paris Society, on y exerce nos trois métiers ! »
Élodie Grimoin
Urban Canopee
Élodie Grimoin est ingénieure agronome. En 2016, elle a co-fondé la start-up URBAN CANOPEE avec Hubert Michaudet, son professeur à l’École des ponts et chaussées. Elle fait partie de cette jeune génération déterminée à contrer les effets du changement climatique, notamment en luttant contre les îlots de chaleur au cœur des villes.
« La solution proposée par la corolle végétalisée est celle d’une infrastructure légère, autoportante. Si la forme de corolle est aujourd’hui retenue, d’autres formes sont possibles et nécessaires, notamment sur les toitures et les façades. Semblable à un arbre, la corolle est le modèle le plus adaptable à l’espace public. Placées à côté les unes des autres, ces corolles reproduisent la forme d’une canopée en charmille et offrent des promenades ombragées aux citadins. »
Paul Hatte
Hatis
Passionné de jeux, Paul Hatte crée dès l’adolescence des jeux de rôles en ligne autour de l’histoire de France. Son engagement politique le conduit à proposer aux maires et aux élus des solutions logicielles pour du ciblage électoral, de l’information au service des riverains et de la remontée d’informations par les citoyens.
« Mes outils contribuent à construire la smart city, dans le sens où la technologie est utilisée en vue d’améliorer l’urbanisme, d’éclairer les choix politiques, de donner des outils aux usagers de la ville. Interagir avec le pouvoir en ayant pour but d’améliorer la ville, c’est œuvrer pour la smart city. Essayer de connecter la ville pour améliorer les politiques publiques, pour rendre les politiques publiques intelligentes, agiles, adaptées, c’est aussi faire de la smart city. »
Nathanaël Karmitz
MK2
Co-dirigeant du groupe de cinéma MK2, Nathanaël est le fils du fondateur Marin Karmitz. MK2 possède de multiples cinémas dans Paris, mais aussi en Espagne. Le groupe est également éditeur de livres et de DVD, ainsi que marchand de films. Pour lui, la salle de cinéma est un ingrédient irremplaçable de la ville de demain.
« Nous voulons que le cinéma demeure un endroit de la rencontre populaire, cet endroit où se retrouver pour rire et pleurer ensemble. La stratégie premium nous semble être un contre-sens. Nous ne voulons pas non plus que les salles de cinéma se transforment en restaurants munis d’écrans. »
Kevin Ortega
Coiff in the street
Kevin Ortega est coiffeur professionnel. Après des années d’engagement dans l’association des Restos du cœur, il décide d’aider les sans-abris en leur offrant de leur couper les cheveux. Il a créé un mouvement national qui inspire des dizaines de ses collègues. Après avoir commencé à Marseille, il est actuellement actif dans la région de Saint-Nazaire.
« Ce mouvement libre n’est pas une association, je tiens à ce que cela reste informel et spontané, sans président ni trésorier. Je pars du principe que pour aider, on n’a pas nécessairement besoin d’un cadre associatif, d’une structure. Quand on veut, on peut : aucune autorité, aucun préfet, aucune police ne peut l’interdire. Le tout est de laisser propre l’endroit où l’on a fait la coupe, qu’il s’agisse d’un trottoir, d’un abribus ou d’un banc public. »
Jonas Ramuz
Quai 36
Jonas Ramuz cofonde Quai 36 en faisant entrer en 2015, pour la première fois et de manière monumentale, 22 artistes urbain en résidence en gare. Quai 36 est aujourd'hui la première maison de production d'art urbain en France.
« Amener l’art dans la ville et la vie des gens, c’est un acte social dans les quartiers défavorisés mais aussi les plus aisés, et il faut pouvoir créer les conditions de la fabrique de la créativité. Heureusement, notre projet est de plus en plus partagé par les décideurs, car une nouvelle génération arrive aux commandes. Une génération qui a connu le rap, le hip-hop, la contre-culture, une génération pour laquelle les frontières entre l’artistique et le culturel s’estompent. »
Lucie-Éléonore Riveron
Fauve Paris
Lucie-Éléonore Riveron est passionnée par les beaux-arts. Elle est entrée à l’École des arts décoratifs et aux Beaux-Arts de Paris. Après avoir intégré Sciences Po, elle travaille pour différentes galeries et maisons de ventes, avant de co-fonder en 2014 FauveParis, qui souhaite rajeunir et libérer le monde de la vente aux enchères.
« Si la société de consommation est souvent décriée, perçue comme une société du tout-jetable, de l’interchangeable et de l’uniformité, les salles de ventes offrent peut-être, et la nôtre encore plus, un endroit où les objets prennent leur revanche sur la standardisation, s’animent, parlent, reprennent vie le temps d’une exposition, racontent leur époque, leurs propriétaires, les croyances et les mentalités, tout ce qui fait l’échange des biens au cœur des villes. »
Volkan Tanaci
Citybzz
D’origine turque, Volkan Tanaci s’est toujours intéressé à la France. Banquier de formation, il s’est longtemps interrogé sur sa vocation, jusqu’à acquérir la certitude de vouloir travailler au contact de la nature. Ce sera l’apiculture, qu’il exerce au cœur des villes, pour faire connaître et préserver le monde des abeilles. Son miel urbain figure régulièrement parmi les meilleurs du monde.
« L’idée d’un miel urbain n’a rien d’évident. Le petit marché de l’apiculture urbaine est dominé par de grosses entreprises et par quelques associations. On compte entre mille et mille cinq cents ruches à Paris, chacune donnant environ 5 à 10 kilogrammes de miel par an. Le miel urbain reste une niche économique dans laquelle il faut trouver sa place. Au-delà de l’effet de mode, je recherche l’excellence. »
Sandra Rey
Glowee
Après des études de design industriel, Sandra Rey suit un master d’entrepreneuriat social et s’intéresse à la place de la lumière dans l’écologie urbaine. S’entourant de chercheurs, elle fonde en 2014 Glowee, une start-up qui développe une technologie d’éclairage urbain à partir de bactéries marines bioluminescentes. Un premier partenariat a été signé avec la ville de Rambouillet.
« Le mobilier urbain comprend des objets comme des bancs, des stations de bus, des panneaux de signalisation, des poubelles, des bornes de recharge, des lampadaires… Avec la bioluminescence, tous ces éléments peuvent devenir des sources d’éclairage diffus. Si on y ajoute certaines façades de bâtiments publics, nous pouvons transformer complétement la manière d’illuminer une ville. »
Michel Mathieu
Directeur Général de LCL
Michel Mathieu, Directeur général de LCL, travaille au quotidien à adapter la banque d’aujourd’hui aux évolutions de la société et des villes pour faire de LCL la première banque urbaine. Portée par sa volonté de mieux connaîtrai et comprendre les habitants de nos villes, par son envie d'encourager leurs aspirations et de soutenir leurs initiatives, LCL multiplie les actions : l’Observatoire des urbains LCL enquête régulièrement sur les envies des urbains du XXIe siècle, le LCL Startup Day distingue des startups innovantes à la recherche des "solutions qui faciliteront la vie dans la ville de demain". En 2020, Michel Mathieu réunit une nouvelle série de Ville Makers survoltés, pleinement engagés pour l’amélioration du vivre-ensemble au cœur des villes.