Une rentrée post confinement, entre tensions sanitaires et bouleversement des habitudes

Les urbains abordent cette rentrée dans une atmosphère en demi-teinte : 57% se disent sereins, mais ils sont nombreux à se sentir stressés (43%, notamment les femmes, 50%).
Se sentant bien organisés dans leur quotidien (88%) et en maîtrise de leur temps (85%), ils restent néanmoins prudents sur ces affirmations (moins de 30% se déclarent « tout à fait » en maîtrise).

Et pour cause, leurs habitudes de vie, au cours de ces derniers mois ont été, dans de très nombreux domaines, largement bousculées (loisirs, 62%, vie sociale, 62%, travail, 60% des actifs, etc.).

Bouleversés également dans leurs modes de transport (50%), ils prennent aujourd’hui moins les transports en commun (33% une fois par semaine, -9 points), et ont dû s’adapter aux mesures sanitaires mises en place par le Gouvernement dans leur ville.

Dans l’ensemble, les urbains se montrent compréhensifs

Avec ces différentes mesures destinées à lutter contre la diffusion du virus, les urbains, reconnaissant qu’il s’agit de contraintes dans leur vie quotidienne pour 64% d’entre eux (69% en région parisienne), les trouvent justifiées au vu de la situation (79%), déclarent les appliquer (92%), voire demandent leur renforcement (53%), sans qu’un sentiment d’injustice majeur (seulement 36%, un peu plus fort chez les plus jeunes) ne les saisissent à l’égard des autres Français.

Et malgré le risque élevé de reconfinement qu’ils perçoivent, au niveau national (62%) mais surtout directement au niveau local au sein de leur ville (69%), ils demeurent relativement sereins à cette idée.

Certes, une majorité a peur de cette éventualité (59%), mais se sent également prête à l’affronter. (63%) et s’estime aujourd’hui mieux organisée pour y faire face (81%). Dans la majorité des cas, si un reconfinement devait avoir lieu, les urbains choisiraient de rester chez eux, dans leur logement en ville (63%), comme lors du premier confinement (89% indiquent être restés chez eux).

26% chercheraient néanmoins à se rendre dans une zone plus rurale, signe, tout de même, d’une certaine tension à vivre une vie urbaine dans des conditions confinées.