Résultats de LCL
Résultats LCL Banque de Proximité
Sur le quatrième trimestre 2016, le résultat net part du Groupe sous-jacent de LCL s’élève à 160 millions d’euros, en hausse de +35,3% par rapport au quatrième trimestre 2015.
Dans la poursuite des neuf premiers mois de l’année 2016, l’activité commerciale est restée toujours soutenue au quatrième trimestre. Les encours de crédits enregistrent une nette progression sur l’année 2016 de +5,6% pour s’établir à 102,7 milliards d’euros à fin décembre 2016. Ainsi, les encours de crédits habitat augmentent de +4,8% sur l’année, tandis que les encours de crédits à la consommation enregistrent une hausse de +3,0% et les crédits aux professionnels et aux entreprises de +8,1%. De la même façon, les encours de collecte globale progressent de +2,3% sur l’année pour atteindre 179,1 milliards d’euros à fin décembre 2016. La collecte bilan augmente de +5,3% et s’élève à 99,8 milliards d’euros à fin décembre 2016, tirée par la hausse de +15,3% des dépôts à vue. LCL poursuit également la très bonne dynamique engagée durant l’année sur les produits d’assurance. Ainsi, le niveau de production en assurance dommages affiche une progression de +13% sur l’année 2016 et le stock de contrats augmente de +8% entre fin décembre 2015 et fin décembre 2016.
Dans la continuité de la tendance observée au troisième trimestre, la forte baisse des taux enregistrée après le vote en faveur du Brexit a généré une vague spécifique de renégociations qui s’est amplifiée sur le quatrième trimestre 2016 (5,2 milliards d’euros d’encours renégociés et 1,5 milliards d’euros d’encours de remboursements anticipés).
Le produit net bancaire du quatrième trimestre 2016 résiste bien à l’environnement de taux bas et atteint 863 millions d’euros, en baisse de 1,1% par rapport au quatrième trimestre 2015. Retraité de la provision épargne logement (dotation de -17 millions d’euros au quatrième trimestre 2016 contre -3 millions d’euros au quatrième trimestre 2015), le produit net bancaire ressort en hausse de +0,4%. Par rapport au troisième trimestre 2016, le produit net bancaire hors provision épargne logement progresse de +1,1%. Le produit net bancaire intègre ce trimestre les bénéfices non récurrents des commissions sur remboursements anticipés de 14 millions d’euros et sur renégociations de 25 millions d’euros (contre respectivement 20 millions d’euros et 8 millions d’euros au quatrième trimestre 2015).
Les charges d’exploitation s’élèvent à 604 millions d’euros sur le quatrième trimestre 2016, en baisse notable de -3,5% par rapport au quatrième trimestre 2015.
Le coût du risque s’élève à 52 millions d’euros sur le quatrième trimestre 2016, toujours à un niveau très contenu (17 points de base sur encours).
Les taux de crédits immobiliers à taux fixe(1) sur le marché français sont remontés jusqu’à 1,57% en juin. Le volume de renégociations au deuxième trimestre 2017 a atteint 1,6 milliard d’euros, soit une baisse de -66% par rapport au premier trimestre 2017.
Depuis le début de l’année 2017, les encours renégociés se sont inscrit dans une trajectoire de baisse continue mois après mois, de 2,1 milliards d’euros en janvier 2017 à 0,4 milliard d’euros en juin 2017.
Enfin, le volume de remboursements anticipés reste à un niveau soutenu, à 1,8 milliards d’euros au deuxième trimestre 2017 et stable par rapport au premier trimestre 2017.
Le seul élément spécifique du trimestre, retraité dans le compte de résultat sous-jacent, est une charge de 25 millions d’euros relative au changement du taux d’imposition sur les impôts différés actifs et passifs (IDA/IDP) à horizon 2020.
Sur l’année 2016, le résultat net part du Groupe sous-jacent de LCL s’établit à 509 millions d’euros, en baisse de -9,9% par rapport à 2015. Il a été retraité de deux éléments spécifiques outre la charge d’impôt différés du quatrième trimestre : la provision de 41 millions d’euros pour aménagement du réseau d’agences comptabilisée en charges d’exploitation au deuxième trimestre 2016 et l’ajustement du coût de refinancement de 300 millions d’euros enregistré en produit net bancaire au troisième trimestre 2016.Le tableau présentant le passage des résultats publiables aux résultats sous-jacents est détaillé en annexe.
Le produit net bancaire sous-jacent atteint 3 418 millions d’euros sur l’année 2016, en baisse de 5,9 % par rapport à l’année 2015, sous l’effet de la poursuite de l’environnement de taux bas au second semestre 2016, post Brexit et qui a généré une vague de renégociations et de remboursements anticipés. Ainsi, sur l’ensemble de l’année 2016, les encours renégociés s’élèvent à 11,9 milliards d’euros (contre 14,2 milliards d’euros en 2015) et les encours de remboursements anticipés à 4,8 milliards d’euros (contre 6,1 milliards d’euros en 2015).
Les charges d’exploitation sous-jacentes sont bien maîtrisées et s’établissent à 2 498 millions d’euros sur l’année 2016, en baisse de -2,5% par rapport à l’année 2015.
Le coût du risque demeure à un niveau faible à 182 millions d’euros pour l’année 2016 (contre 134 millions d’euros pour l’année 2015). Il représente 17 points de base rapportés aux encours1 (sur quatre trimestres glissants) et reflète un niveau de risque qui demeure bas depuis plusieurs trimestres (pour mémoire, le premier semestre 2015 intégrait une récupération sur un dossier juridique).
1 Relatif aux encours consolidés, calculé en moyenne annualisée sur quatre trimestres glissants.
Crédit Agricole S.A.
2016 : une année clé dans la transformation du groupe
- Simplification de la structure du Groupe
- Amélioration de la qualité et de la quantité de la base de capital
- Nouveau mix d’activités plus diversifié et plus stable
- Lancement des actions de synergies et d’efficacité opérationnelle dans le cadre du Plan Ambition Stratégique 2020
- Signature de l’accord en vue de l’acquisition de Pioneer Investments par Amundi
De bonnes performances économiques
- Poursuite du fort dynamisme commercial dans tous les métiers
- Amélioration de 2,8 pts du coefficient d’exploitation sous-jacent en 2016/2015
- RNPG sous-jacent1 2016 en forte hausse : +23% /2015, et à un haut niveau : plus de 3 Mds€, contribution satisfaisante de tous les métiers
Une politique de dividende normalisée
- Un dividende de 0,60 euro entièrement en numéraire2
- Un dividende stable en 2016 par rapport à 2015, mais sans option en action donc non dilutif
- A partir de 2017, intention de maintien au moins à ce niveau en 2017, taux de distribution attrayant de 50% du résultat
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le 14 février 2017, a examiné les comptes du quatrième trimestre et de l’exercice 2016.
Au quatrième trimestre 2016, le résultat net part du Groupe publié atteint 291 millions d’euros. Au total, les éléments spécifiques1 ont pesé sur le résultat net part du Groupe ce trimestre à hauteur de -612 millions d’euros. Ils comprennent notamment, outre le spread émetteur (+66 millions d’euros d’impact sur le résultat net part du Groupe) et une charge de restructuration liée au plan d’adaptation du réseau du groupe Cariparma en Italie (25 millions d’euros en RNPG), deux éléments significatifs :
- Une dépréciation de l’écart d’acquisition comptabilisé sur le groupe LCL, conformément au communiqué de presse publié le 20 janvier dernier, soit un impact pour le groupe Crédit Agricole S.A. de -491 millions d’euros non déductible fiscalement ; dans le cadre de la revue annuelle écarts d’acquisition, cette dépréciation résulte d’une dégradation de la valeur d’utilité liée au contexte de taux bas, ayant conduit à des renégociations massives de prêts immobiliers en 2016, qui confortent la position commerciale de LCL malgré leur effet négatif sur les revenus ;
- Une charge d’ajustement des impôts différés au nouveau taux d’impôt en France à partir de 2020, pour 161 millions d’euros : la loi de finance 2017 baisse le taux normal d’impôt sur les sociétés en France de 34,4% à 28,9% à partir de 2020, ce qui contraint à une réévaluation au nouveau taux des actifs et passifs d’impôts différés dont l’échéance est en 2020 ou après.
Ces charges n’ont aucun effet sur la solvabilité (négligeable pour l’ajustement d’impôt différé), la liquidité ou le dividende.
Hors ces éléments spécifiques, le résultat net part du Groupe sous-jacent atteint 904 millions d’euros, en hausse de +52,6% par rapport au quatrième trimestre 2015.
Ce très bon niveau de résultat sous-jacent a été obtenu grâce à une forte dynamique commerciale dans tous les métiers et réseaux de distribution du Groupe Crédit Agricole S.A., ainsi que dans les Caisses régionales qui distribuent ses produits. Le produit net bancaire sous-jacent est en hausse de +10,9% au quatrième trimestre 2016 par rapport au même trimestre de 2015. Cette bonne performance a été amplifiée par un très bon contrôle des coûts, en hausse de seulement +0,8% par rapport au même trimestre de l’an dernier, et un coût du risque de crédit en baisse de -15,0%, à un niveau bas : le coût du risque sur encours3 ressort à 41 points de base, stable sur les trois derniers trimestres et par rapport au quatrième trimestre 2015, et toujours inférieur à l’hypothèse de 50 points de base du Plan à Moyen Terme.
L’activité a été soutenue dans tous les métiers :
- l’assurance a ouvert 661 000 nouveaux contrats en assurance dommages sur l’année, portant le stock de contrats dommages à plus de 12 millions à fin décembre, les encours en assurance vie ont augmenté de +3,5% sur un an, à 269 milliards d’euros à fin décembre 2016, avec une forte progression de la part des unités de comptes dans la collecte au quatrième trimestre (27,1%, soit +7,8 points par rapport au même trimestre en 2015) ;
- la gestion d’actifs (Amundi) voit ses encours sous gestion augmenter de +9,9% sur un an, à 1 083 milliards d’euros, grâce notamment à une forte collecte : +62,2 milliards d’euros en 2016, dont +23,1 milliards d’euros au quatrième trimestre ;
- les réseaux de Banque de proximité, notamment en France et en Italie, ont connu une bonne progression des crédits et de la collecte ; LCL a vu ses encours augmenter de +4,8% sur un an pour les crédits à l’habitat, de +8,1% pour les crédits aux entreprises, et de +15,3% pour les dépôts à vue, alors que la Banque de Proximité en Italie connaissait des succès équivalents : +6,4% pour les crédits à l’habitat, +3,7% pour les grandes entreprises, +7,8% pour la collecte hors bilan ;
- les Services financiers spécialisés poursuivent leur croissance, avec une production en crédit à la consommation en hausse de +9,4% sur le trimestre par rapport au quatrième trimestre 2015 ;
- enfin, le pôle Grandes clientèles a enregistré un bon niveau d’activité dans les métiers de taux, change et crédits pour un quatrième trimestre, et un fort dynamisme de la banque d’investissement ; CACIB occupe la première place au classement des teneurs de livre d’émissions obligataires pour des entreprises françaises avec une part de marché de 6% à fin décembre4, soit +0,6 point par rapport à fin décembre 2015.
Le produit net bancaire sous-jacent, hors éléments spécifiques5, progresse de +10,9%/+441 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2015, à 4 480 millions d’euros. Seule la Banque de proximité (-48 millions d’euros), avec une baisse très modeste, ne participe pas à cette croissance, à cause du contexte de taux d’intérêt bas. Les autres pôles ont tous enregistré une hausse significative de leurs revenus sous-jacents2 notamment le pôle Gestion d’épargne et assurances (+12,9%/+148 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2015) et le pôle Grandes clientèles (+12,2%/+137 millions d’euros) et aux effets positifs récurrents de la simplification de la structure du Groupe sur le pôle AHM (+227 millions d’euros au quatrième trimestre par rapport au quatrième trimestre 2015). A noter que malgré la pression sur les marges d’intermédiation liée au contexte de taux bas dans la zone euro, la Banque de proximité montre une bonne résistance en France (LCL) et en Italie : LCL affiche même une légère hausse du produit net bancaire sous-jacent1 hors provision épargne logement de +0,4% au quatrième trimestre 2016 comparé au quatrième trimestre 2015. Cette hausse fait plus que compenser la baisse en Italie, qui est seulement de -1,7%, et en Banque de proximité internationale hors Italie, qui est entièrement dû à l’effet change.
Les charges d’exploitation sous-jacentes2 restent sous contrôle dans tous les métiers, avec une hausse très limitée de +0,8%/24 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2015, qui traduisent principalement des investissements dans les pôles Gestion de l’épargne et assurance et Services financiers spécialisés, ainsi qu’une base de comparaison faible pour le pôle AHM au quatrième trimestre 2015. A noter que la baisse des charges en Banque de proximité (-4,7%/-51 millions d’euros) compense la baisse des revenus sous-jacents de ce pôle (¿48 millions d’euros).
Le coût du risque de crédit reste bien maîtrisé, toujours à un niveau bas : 395 millions d’euros, en baisse de 15,0% par rapport au quatrième trimestre 2015. Cela correspond à 41 points de base des encours consolidés1, stable par rapport au quatrième trimestre 2015 et au troisième trimestre 2016. Il continue à baisser, depuis huit trimestres, pour la banque de proximité en Italie (93 points de base), augmente très légèrement pour le métier de crédit à la consommation (140 points de base) à cause du durcissement des paramètres de provisionnement en lien avec le redémarrage de l’activité, et reste à des niveaux faibles pour LCL (17 points de base) et la Banque de financement du pôle Grandes clientèles (27 points de base), tout en augmentant dans les deux cas légèrement par rapport à des bases très faibles au quatrième trimestre 2015.
Grâce à ces évolutions positives, le résultat avant impôt sous-jacent progresse de +72,3% à 1 275 millions d’euros. La charge d’impôt sous-jacente du quatrième trimestre 2015 avait été particulièrement faible, à 46 millions d’euros, elle augmente à 283 millions d’euros hors ajustement des impôts différés6, la hausse du résultat net part du Groupe sous-jacent est donc un peu inférieure à celle du résultat avant impôt, à +52,6%.
Sur l’exercice 2016, le résultat net part du Groupe publié atteint 3 541 millions d’euros. Outre les éléments spécifiques du quatrième trimestre mentionnés supra, il inclut le profit comptabilisé au titre de l’opération de simplification de la structure du Groupe, soit 1 254 millions d’euros, net de frais liés à la transaction et après impôt, ainsi que la charge liée à l’ajustement du coût de refinancement chez LCL, soit -187 millions d’euros après impôt ; ces deux éléments ont été comptabilisés au troisième trimestre. Enfin, il intègre également la plus-value réalisée au deuxième trimestre sur la cession de titres VISA pour 327 millions d’euros, les soultes de réaménagement de passifs au premier trimestre, soit -683 millions d’euros, ainsi que d’autres éléments spécifiques moins significatifs. Hors tous les éléments spécifiques de 2016, le résultat net sous-jacent s’établit à 3 137 millions d’euros, en hausse de +22,8% par rapport à l’exercice 2015.
A fin décembre 2016, la solvabilité de Crédit Agricole S.A. s’est encore renforcée, avec un ratio Common Equity Tier 1 non phasé de 12,1%, soit +140 points de base d’amélioration par rapport à fin décembre 2015 et +10 points de base par rapport à fin septembre 2016. La variation du trimestre s’explique par le résultat net distribuable du quatrième trimestre (+24 points de base) et l’augmentation de capital réservée aux salariés de décembre dernier (+8 points de base), et en contrepartie notamment la baisse des plus-values latentes sur titres disponibles à la vente (-16 points de base). Les encours pondérés sont restés stables sur le trimestre à 301 milliards d’euros.
Le ratio de levier phasé s’établit à 5,0%7 à fin décembre 2016 selon l’Acte Délégué adopté par la Commission européenne, en progression de +30 points de base par rapport à fin septembre 2016.
Le ratio LCR de Crédit Agricole S.A., tout comme celui du Groupe, reste supérieur à 110% à fin décembre 2016.
Au 31 décembre 2016, Crédit Agricole S.A. a réalisé à hauteur de 108% son programme de 14 milliards d’euros de financement moyen-long terme sur les marchés (dette senior et subordonnée). Il a levé 12,2 milliards d’équivalent euros de dette senior préférée et 2,9 milliards d’équivalent euros de dette subordonnée et senior non préférée.
1 Pour le détail des éléments spécifiques du quatrième trimestre et de l’année 2016 ainsi que des exercices comparables en 2015, voir l’annexe en pages 26 et 27 de ce communiqué.
2 Proposé à l’AG en mai 2017, date de détachement : 29 mai 2017, date de paiement : 31 mai 2017
3 Relatif aux encours consolidés, calculé en moyenne annualisée sur quatre trimestres glissants.
4 Teneur de livres sur les émissions obligataires en € - périmètre mondial (Source Thomson Financial au 31/12/16).
5 Pour le détail des éléments spécifiques du quatrième trimestre et de l’année 2016 ainsi que des exercices comparables en 2015, voir l’annexe en pages 26 et 27 de ce communiqué.
6 Pour le détail des éléments spécifiques du quatrième trimestre et de l’année 2016 ainsi que des exercices comparables en 2015, voir l’annexe en pages 26 et 27 de ce communiqué.
7 Selon l’Acte Délégué en vigueur. Sous réserve d’autorisation de la BCE, hypothèse d’exonération des opérations intra-groupe pour Crédit Agricole S.A. (avec un impact de +110 points de base) et de non exonération des expositions liées à la centralisation des dépôts CDC, conformément à notre compréhension d’informations obtenues de la BCE.
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** Crédit Agricole S.A. et Caisses régionales à 100%
*** Cf. p. 26 du communiqué de presse (Groupe Crédit Agricole), puis 26 et 27 (Crédit Agricole S.A.) pour plus de détails sur les éléments spécifiques.