Obligatoire depuis 2012 dans les immeubles collectifs neufs d’habitation et de bureau (article R111-14-4 et R111-14-5 du Code de la Construction et de l’Habitation), le stationnement « sécurisé » des vélos reste un combat du quotidien.

La réglementation impose de réserver un (ou des) espace(s) équipé(s) d’une fermeture sécurisée et de dispositifs fixes pour stabiliser et attacher les vélos. La superficie du ou des locaux dépend du nombre et du type de logements : a minima 0,75 m² par logement pour les studios, T1 et T2 ; 1,5 m² par logement pour les supérieurs au T2. Pour les bureaux neufs, la superficie minimale du local vélo est 1,5 % de la surface de plancher.

L’espace doit être clos, couvert, éclairé, être situé au rez-de-chaussée du bâtiment, à défaut au premier sous-sol, ou en dehors du bâtiment mais en restant sur la même unité foncière (facilement accessible depuis les points d’entrée du bâtiment).

Et dans l’ancien ?

Même si la réglementation ne s’applique pour l’instant qu’aux logements neufs, rien n’empêche les bailleurs ou les syndics de copropriété d’aménager un local à vélos dans l’habitat existant.

Il est souvent possible de réaménager des locaux de parties communes peu ou pas utilisés : loge de concierge, studio, cour, local à poubelles... La loi ALUR a imposé que la création d’un local à vélos soit mise à la discussion en assemblée générale de copropriétaires.

Cependant, les travaux de création d’un local vélo sont soumis à un vote à majorité simple des copropriétaires et ils devront se faire aux frais des co-propriétaires qui le demandent. Parmi les arguments pour emporter la décision des récalcitrants, citez la valorisation apportée à la copropriété puisque ce local est obligatoire dans le neuf, la réduction des dégradations des parties communes dues au transport des vélos dans les étages (y compris ceux des enfants) …

Et sur l’espace public ?

Lorsque c’est possible, je stationne mon vélo sur les emplacements qui lui sont réservés.

Sinon, cela peut gêner les piétons et les personnes à mobilité réduite (déficients visuels, personnes en fauteuil roulant…). Je laisse libre autant que possible une bande passante d’1 m 40. J’attache mon vélo à un point fixe, en priorité le cadre et si possible la roue avant, pour éviter les risques de vols.

* Article extrait du guide du cycliste urbain réalisé par la FUB
* LCL, partenaire du baromètre des villes cyclables 2021