Le Critérium du Dauphiné 2019 sur Twitter

Déjà victorieux à deux reprises sur les routes de Paris-Nice cette année (3ème et 6ème étape), Sam Bennett retrouve le chemin de la victoire sur une étape qui lui tendait les bras. Il devance le Belge Wout Van Aert, déjà 3ème sur la 1ère étape, et l'Italien Davide Ballerini.

Après deux premières étapes aux profils assez inhabituels, le Critérium du Dauphiné offrait cette fois un parcours sans difficulté particulière. Les sprinteurs sont peu nombreux à avoir pris le départ de cette 71ème édition à Aurillac dimanche. Il faut dire que le programme de l'épreuve leur offre peu d'occasions de s'illustrer. La troisième étape est certainement la plus propice. Il s'agissait de ne pas la manquer. Pour autant cette nouvelle journée de course n'aura pas encore été une partie de plaisir pour les coureurs qui ont une nouvelle fois dû affronter un temps froid et pluvieux.

Jour de sprint

En regagnant la plaine, le peloton retrouve une configuration de course plus classique. Seulement deux coureurs se risquent à l'avant dès le départ. Il s'agit du Français Quentin Pacher et de l’Érythréen Natnael Berhane. Malgré une collaboration intelligente et sans arrière pensée, les deux hommes ne parviendront jamais à creuser un écart suffisant pour entrevoir la victoire.

Les équipes de Sam Bennett et André Greipel donnent la cadence au peloton. Elles maintiennent sans difficulté les deux fuyards à portée de roues. Leur avance n'ira jamais au delà de 4'05''. Ils seront repris après 165km d'échappée. Les équipes n'ont pas aligné non plus leurs meilleurs trains pour emmener les quelques sprinteurs du peloton. Les cinq derniers kilomètres, pourtant en ligne droite, sont un peu brouillon.
L'équipe de Sam Bennett est de loin la mieux organisée. Elle n'a aucun mal à déposer son sprinteur dans les meilleures conditions pour lever les bras sur la ligne.

Jambes dures et têtes ailleurs

Après l'étape animée de la veille, les favoris du classement général sont restés, autant que faire se peut, au chaud dans le peloton. Après trois étapes humides et froides, les jambes sont dures. Le contre-la-montre de 26,1 kilomètres qui les attend le lendemain à Roanne est déjà dans les esprits. On roule à l'économie.