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“Le maître-mot reste la diversification”

1 min 30s

Placements. Le contexte mouvant de ces derniers mois a créé beaucoup d’incertitudes, mais de belles opportunités commencent à émerger. Virginie Bourgeois, directrice Parcours et Offres d’épargne LCL, fait le point avec nous.

Virginie Bourgeois : LCL Banque Privée

Quelles sont les grandes caractéristiques du contexte économique de ce début d’année 2024 ?

Le premier constat est une épargne toujours abondante et riche d’opportunités. La contraction constatée sur le marché immobilier a bien sûr un impact mais c’est surtout lié aux évolutions économiques. Avec les incertitudes sur la fiscalité et la retraite, les particuliers sont en attente de conseils et privilégient l’épargne de précaution. La hausse des taux et l’inflation ont aussi des effets. Cela conduit d’abord à privilégier la maîtrise de son budget plutôt que l’épargne, mais aussi à réaliser des arbitrages entre les valeurs de bilan dont les placements réglementés, et de hors-bilan (c. f. lexique).

L’épargne réglementée redevient intéressante…

Après avoir connu son plus bas niveau historique en 2020, le Livret A a vu son taux multiplié par six et atteint désormais 3 %*. Le Livret A, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), et le Livret d’épargne populaire (LEP)** pour les personnes qui y sont éligibles sont redevenus des options intéressantes du fait de leur simplicité et de leur sécurité. Dans un contexte de maîtrise de son budget, un taux à 3 % est une bonne nouvelle pour l’épargne de précaution et permet de compenser l’inflation. Les livrets réglementés peuvent constituer un bon début pour les épargnants, ils retrouvent leur place à la base de la pyramide patrimoniale.

Que faut-il faire au-delà ?

Début 2024, on assiste à une puissante remontée de l’assurance-vie***. Il y avait eu une décollecte l’an passé au profit du Livret A et du LDDS, mais la remontée des taux finit par profiter à l’assurance-vie. D’autant plus que beaucoup de compagnies d’assurances mettent en place des bonifications sur encours ou sur versements. Ces contrats peuvent donc redevenir intéressants, s’ils répondent aux objectifs et horizon d’investissement des épargnants, étant précisés qu’ils comportent un risque de perte en capital, surtout sur les supports en euros qui se situent à 4 voire 5 % de rendement. Précisons que les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Une des caractéristiques de l’assurance-vie, c’est justement de pouvoir diversifier son allocation entre supports en euros et en unités de compte (supports qui présentent un risque de perte en capital). Elle possède une fiscalité spécifique, et permet de constituer un capital au fil du temps grâce à des versements réguliers. C’est contrat qui peut constituer un complément de revenus, notamment dans la perspective de la retraite. La règle de base est toujours d’investir en fonction de sa situation personnelles et financière, ses besoins et projets d’investissement, de son horizon de placement et de son profil d’investisseur. Et surtout, le maître mot reste la diversification.

La diversification d’un portefeuille ne peut-elle pas justement apparaître compliquée pour un particulier dans un contexte comme celui d’aujourd’hui ?

C’est pourquoi LCL propose des mandats de gestion ou d’arbitrage**** si cela répond aux objectifs exprimés. Cela permet de déléguer la gestion d’un compte titres, d’un PEA ou d’un contrat d’assurance-vie aux experts de LCL. Ils ont une vision du marché dont ils cherchent à anticiper les évolutions. C’est effectivement une approche très intéressante, surtout dans le contexte actuel.

Toutefois, il est à noter que tout investissement sur les marchés financiers présente un risque de perte totale ou partielle en capital et que le particulier supporte seul ce risque.

Quels peuvent être les axes de diversification intéressants aujourd’hui ?

Il est conseillé de s’intéresser à la bourse avec une stratégie à long terme sur un panier d’actions en direct ou via des fonds actions. On peut aussi l’aborder au travers de fonds structurés dont la performance dépend de l’évolution d’un indice donné ou d’un panier de valeurs.

Les placements de dette étaient déjà très attractifs l’année dernière et ils le restent dans le contexte du marché avec leur coupon fixe. Ils peuvent d’ailleurs être compatibles avec les contrats d’assurance-vie.

On constate aussi une montée des actifs réels. Le Private Equity (capital-investissement) par exemple correspond à des opérations de capital investissement dans des PME ou ETI non cotées. C’est un moyen d’investir dans différents secteurs d’activité avec un facteur de performance mais aussi un risque plus élevé de perte en capital et de liquidité. Le fait d’investir dans des actifs tangibles fait écho à une réelle évolution des mentalités aujourd’hui mais cela doit s’inscrire dans une stratégie à plus long terme.

La pierre-papier est également un actif tangible, qu’il s’agisse de patrimoine immobilier locatif ou de gestion de ce patrimoine. Même si c’est un marché qui a été très secoué en 2023, l’intérêt de l’immobilier, c’est qu’il est décorrélé des fluctuations des marchés financiers. Il existe toutefois un risque de perte en capital.

Le bilan patrimonial étant une photo à un instant T, il est bien sûr important de se plier à l’exercice assez régulièrement. “Une mise à jour régulière s’impose parce que la situation personnelle et professionnelle évolue dans le temps, insiste Fabien Triquer. C’est intéressant au début de l’activité professionnelle, puis à chaque changement, qu’il s’agisse d’un événement de la vie, mariage, naissance, divorce, ou de l’activité professionnelle, parce que les objectifs évoluent.” Sauf événement particulier survenant dans la vie personnelle ou professionnelle, il est conseillé de procéder à une réactualisation environ tous les deux ans. Un moment particulièrement important donc, qui permet de poser les choses. C’est un préalable indispensable pour apporter des conseils et un accompagnement adaptés à la situation de chacun.

Que faut-il penser de l’émergence de la finance durable ?

Il y a aujourd’hui une volonté forte de la part des investisseurs de conjuguer recherche de sens, performance et contribution aux transitions. C’est une tendance profonde que nous avons identifiée il y a déjà plusieurs années chez LCL. Nous y avons répondu en créant deux gammes spécifiques : LCL Impact Climat et LCL Impact Sociétal et Solidaire. Ce sont des gammes que nous continuons d’enrichir : l’enjeu est de pouvoir proposer une offre sur chaque classe d’actifs et sur différentes problématiques afin de répondre aux objectifs d’investissement et aux attentes de nos clients au regard de leurs connaissances et expérience, leurs appétences aux risques en matière de placement financier ainsi que leurs préférences de durabilité qu’ils expriment au travers des différents questionnaires. Nous avons également commercialisé des fonds à formule responsables avec une part de partage ou des fonds de solidarité.

Il faut préciser que LCL propose au sein de ses mandats de gestion, et dans certains mandats d’arbitrage, des objectifs de gestion tenant compte, dans la sélection des actifs ou supports, de caractéristiques extra-financières.

*Taux nominal annuel brut en vigueur au 17 avril 2024 fixé par les pouvoirs publics et susceptible de variation.

**Livret A, LDDS et LEP sont des livrets d’épargne réglementés par les pouvoirs publics, dont la souscription est soumise à conditions. Les modalités de fonctionnement sont définies dans les conditions générales du livret. Le taux de rémunération est fixé par les pouvoirs publics et est susceptible de variations.

***Les contrats d’assurance-vie présentent un risque de perte en capital. Les dispositions complètes figurent dans la notice d’information. Vous disposez d’un délai légal de renonciation de 30 jours calendaires révolus à compter de la conclusion de votre adhésion.

****Renseignez-vous auprès de votre conseiller sur les conditions, seuils d’accessibilité, tarifs et contrats éligibles aux mandats de gestion et d’arbitrage. Vous disposez d’un délai de 14 jours calendaires révolus pour vous rétracter sans frais ni pénalités à compter de la souscription. L’assuré supporte seul les risques financiers consécutifs aux opérations effectuées.

Lexique

PEA : plan d’épargne en actions

ETI : entreprise de taille intermédiaire

ESG : environnemental, social, gouvernance

 Placements de bilan : Tous les dépôts des clients que la banque acte au passif de son bilan. Il s’agit de l’argent placé par les clients sur un compte à vue, d’épargne ou à terme ou en bons de caisse et ­obligations (non-subordonnées) émis par la banque et conservés sous dossier.

Placements hors bilan : ce sont tous ceux qui ne figurent pas au bilan de la banque, mais pour lesquels la banque perçoit des commissions de tiers. Il s’agit par exemple des actions et euro-obligations individuelles, des options, des warrants et des fonds de placement.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Tout investissement sur les marchés financiers présente un risque de perte totale ou partielle en capital.

Crédit Lyonnais (LCL), SA au capital de 2 037 713 591 € inscrit sous le numéro d’immatriculation d’intermédiaire en assurance Orias : 07 001 878. Siège social : 18, rue de la République, 69002 Lyon. Siren 954 509 741, RCS Lyon. Pour tout courrier : LCL, 20, avenue de Paris, 94811 Villejuif Cedex. Achevé de rédiger le 17/04/2024.