Pour la retraite, il n’y a pas une solution mais des solutions que l’on peut mixer en fonction de sa situation personnelle et financière, de son âge, de ses objectifs d’investissement, de ses besoins et de son appétence au risque.

Avec une constante malgré tout, c’est que la retraite est une situation qu’il convient d’anticiper le plus possible afin de lisser l’effort. Il est judicieux de commencer à se pencher sur la question sitôt le cap de la trentaine franchi pour prendre date, même sans pour autant effectuer de versements réguliers si l’on ne dispose pas de moyens financiers suffisants. En tout état de cause parlez-en à votre conseiller Banque Privée.

Assurance-vie : le couteau suisse

La première idée qui vient lorsque l’on pense à une épargne sur le long terme, c’est bien sûr l’assurance-vie. Ce “placement à tout faire” peut bien sûr aussi servir à préparer la retraite. Ses différents supports – unités de compte obligations ou actions, pierre-papier et même fonds structurés chez LCL… – disposent, en contrepartie d’un risque de perte en capital, d’un potentiel de performance intéressant au-delà des fonds en euros. La fiscalité permet d’effectuer des retraits partiels sans être pénalisé. Les options de gestion financière des contrats d’assurance-vie proposées par LCL Banque Privée peuvent permettre d’éviter un suivi quotidien des investissements et d’orienter la gestion du contrat vers plus ou moins de dynamisme. Si l’intérêt des fonds en euros est aujourd’hui largement relativisé par la poussée inflationniste, il faut quand même préciser que la participation aux bénéfices (PAB) nette de frais de gestion servie par Predica, filiale du groupe Crédit Agricole, a plus que doublé l’an passé.

Derniers arguments en faveur de l’assurance-vie : sa polyvalence et sa liquidité. Comme on l’a vu, elle peut servir à préparer la retraite… et à bien d’autres choses. L’argent placé reste disponible en permanence et il ne faut bien sûr pas oublier les spécificités fiscales qu’elle procure en termes de transmission.

“Les options de gestion financière des contrats d’assurance-vie proposées par LCL Banque Privée peuvent permettre d’éviter un suivi quotidien des investissements et d’orienter la gestion vers plus ou moins de dynamisme”

PER : le spécialiste

Dans la galaxie des placements retraite, le Plan Épargne Retraite (PER) apparaît comme le support dédié. Introduit par la loi Pacte de 2019, il remplace les différents dispositifs en vigueur jusque-là – PERP, Perco, Article 83… –, avec comme principale nouveauté une sortie possible en capital, unique ou fractionnée au moment de la retraite. Son succès depuis lors montre qu’il répond aux attentes des Français.

Sur le principe, on retient notamment ses caractéristiques fiscales puisque les versements volontaires peuvent être déduits du revenu imposable (dans la limite de 10 % des revenus professionnels et de 32 909 euros*). La déduction peut même être reportée et ajoutée au plafond des trois années suivantes. En contrepartie, qu’il s’agisse de rente ou de capital, la sortie est soumise à l’impôt sur le revenu.

Un inconvénient qu’il convient de relativiser, puisque l’on bénéficie en pratique d’un important report d’imposition et surtout parce que son taux marginal d’imposition est généralement sensiblement inférieur à la retraite à ce qu’il était en période d’activité.

En matière de blocage, les conditions ont également été assouplies puisque les fonds du PER sont disponibles pour faire face à une large palette d’accidents de la vie ou pour l’achat d’une résidence principale. Ajoutons enfin qu’en cas de décès du souscripteur, une fiscalité spécifique s’applique sur le capital transmis.

“Les versements volontaires sur un PER peuvent être déduits du revenu imposable dans une certaine limite. La déduction peut même être reportée et ajoutée au plafond des trois années suivantes”

Immobilier démembré : l’alternative

Rien d’original dans le fait d’envisager l’investissement dans l’immobilier locatif parmi les solutions pour préparer sa retraite.

L’approche du démembrement l’est beaucoup plus : elle consiste à faire l’acquisition d’un bien en nue-propriété et d’en laisser l’usufruit à un bailleur social ou à un institutionnel. Sur quinze à vingt ans, l’acheteur ne pourra donc en tirer aucune jouissance ni revenu… Mais il n’a aucune dépense à supporter non plus : travaux, petites et grosses réparations, imposition, taxe foncière, sont pris en charge par l’usufruitier. Surtout, l’achat est décoté de 30 à 40 %.

“Sur la durée du démembrement, l’acheteur ne peut en tirer aucune jouissance ni revenu… Mais il n’a aucune dépense à supporter et son achat est décoté de 30 à 40 %”

Au terme du démembrement, le nu-propriétaire obtient automatiquement la pleine propriété d’un bien que l’usufruitier aura préalablement remis à neuf et aux normes. Il peut alors le louer pour générer un complément de revenu, le revendre, la fiscalité basée sur la vraie valeur du bien réduisant ou annulant la plus-value, voire y loger… Il faut préciser que les biens en démembrement sont exclus du champ de l’IFI.

Ajoutons que, s’agissant d’un bien immobilier, si les capacités financières et de remboursement de l’investisseur le permettent, il est évidemment possible de financer son acquisition par un emprunt… Dont la charge pourra éventuellement être déduite d’autres revenus fonciers.

En toute logique, l’immobilier démembré est une solution à envisager lorsque l’on est relativement jeune et financièrement capable de patienter quinze à vingt ans.

*Au 13/04/2023 et en l’état de la réglementation en vigueur.

Lexique

IFI : impôt sur la fortune immobilière

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Ainsi, avant de souscrire à de tels produits ou services financiers, nous invitons l’investisseur potentiel à prendre connaissance de l’ensemble des informations contenues dans la documentation détaillée du placement ou service financier envisagé (prospectus, document intitulé “informations clés pour l’investisseur”, conditions générales du service), en particulier celles liées aux risques associés à ce produit ou service.

Les solutions patrimoniales et financières, les offres, produits, services et activités évoqués dans ce message dépendent de la situation personnelle de chaque investisseur, de la législation qui lui est applicable ainsi que de sa résidence fiscale. Nous invitons l’investisseur potentiel à prendre contact avec son conseiller Banque Privée pour vérifier si ces offres répondent à ses besoins et si elles sont adaptées à son profil d’investisseur (connaissance, expérience en matière d’investissement, situation financière y compris capacité à subir des pertes et objectifs d’investissement y compris tolérance au risque).

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Les contrats d’assurance-vie et le PER présentent un risque de perte en capital. Les dispositions des contrats figurent dans la notice d’information. Vous disposez d’un délai légal de renonciation de 30 jours calendaires révolus à compter de la conclusion de votre adhésion.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

LCL Acuity Evolution est un contrat d’assurance-vie multisupport assuré par Predica, une entreprise régie par le Code des assurances, SA au capital entièrement libéré de 1 029 934 935 euros. Siège social : 50-56, rue de la Procession 75015 Paris, 334 028 123 RCS Paris et distribué par Crédit Lyonnais SA.

Crédit Lyonnais – SA au capital de 2 037 713 591 euros, Siren 954 509 741 – RCS Lyon –, société de courtage d’assurance immatriculée au registre des intermédiaires en assurance sous le numéro Orias 07 001878. Siège social : 18, rue de la République, 69002 Lyon. Pour tout courrier : 20 avenue de Paris, 94811 Villejuif Cedex.