À moins de disposer d'un patrimoine personnel très conséquent, les aléas de la vie (décès, dépendance, maladie, invalidité, accident…) peuvent avoir de lourdes répercussions sur vos finances. Avec des conséquences dramatiques pour ceux que vous aimez : réduction du train de vie, vente du logement familial, interruption des études des enfants... Pourtant, il existe des solutions simples et accessibles pour mettre vos proches à l'abri du besoin et pallier l'absence d'une épargne suffisante.

L'assurance décès

Ce type de contrat permet d'assurer le versement d'un capital exonéré d'impôt et/ou d'une rente éducation à vos proches en cas de décès prématuré, ou des revenus de remplacement en cas de perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA). Un moyen simple et efficace de sécuriser votre avenir ainsi que celui de votre conjoint et de vos enfants. C'est vous qui fixez le nom des bénéficiaires du contrat ainsi que le montant du capital et/ou de la rente en fonction de vos besoins et de vos moyens. À noter : on estime qu'il faut prévoir un capital décès d'un montant minimum égal à deux ou trois ans de revenus pour faire face à la baisse des revenus du foyer et pouvoir continuer à assumer les frais courants durant la période d'adaptation de sa vie sans le conjoint. À conseiller notamment si vous êtes indépendants, mal pris en charge par les régimes légaux, d'autant que vous pouvez déduire de vos revenus imposables les cotisations de ces contrats dans le cadre de la loi Madelin.

L'Assurance des accidents de la vie (AAV)

Seule ou en complément de l'assurance décès, elle garantit une aide financière en cas d'accident de la vie privée (loisirs, sport, bricolage…), d'accident médical, d'agression, voire parfois d'accident de la vie professionnelle. Cette assurance qui, dans sa version familiale, couvre tous les membres du foyer (l'assuré, son conjoint, concubin ou partenaire de pacs et ses enfants) permet d'indemniser l'assuré et ses proches à hauteur de leur préjudice subi (financier, moral, esthétique) jusqu'à 1 million d'euros, voire plus suivant les contrats.

À noter : dès 50 ans, il peut également être judicieux de souscrire un contrat dépendance afin de prévoir le versement d'une rente en cas de perte partielle ou totale d'autonomie.