Fiscalité d'un donation familiale : exonération de droits de donation
Le don d'une somme d'argent, consenti en pleine propriété, au profit d'un descendant (enfant, petit-enfant, arrière-petit-enfant) ou, pour les personnes sans descendance, au profit d'un neveu ou d'une nièce (ou petit-neveu/petite-nièce venant en représentation du neveu/nièce), est exonéré de droits de donation à hauteur d'un certain plafond (31 865 € en 2016) sous certaines conditions.
L’exonération (31 865 € en 2016) est renouvelable tous les 15 ans en cas de donation entre un même donateur et un même bénéficiaire.
Condition d'exonération des droits de donation
Les conditions suivantes doivent être remplies à la date de la donation :
- le donateur a moins de 80 ans ;
 - le bénéficiaire de la donation est majeur (ou mineur émancipé).
 
L'exonération s'applique uniquement aux dons de sommes d'argent effectués par chèque, virement, mandat ou par remise d'espèces.
Donation avec abattement : cumul avec l'exonération des droits de donation :
L'exonération des dons familiaux peut se cumuler avec les abattements sur droits de donation dont le dont peut bénéficier.
Donation et SCI : transmettre son patrimoine immobilier avec une SCI
Si vous êtes à la tête d'un patrimoine immobilier important, la création d'une société civile immobilière (SCI) peut vous permettre d'optimiser la transmission de vos biens à vos enfants, de votre vivant.
La SCI facilite donc la détention et la gestion d’un patrimoine immobilier à plusieurs et permet d'organiser la transmission en douceur, et à moindres frais.
Attention, cependant, car la SCI n’est pas sans danger,  les associés doivent bien s’entendre et toute négligence peut se  transformer en montage sanctionné par le fisc, notamment lorsque la  société est considérée comme fictive ou encore lorsque le seul objectif  de la SCI est d'éviter l'impôt. Prudence donc avant de se lancer.
En pratique, l'immeuble est soit apporté  par l'un des associés, soit acquis par la SCI, le cas échéant en  s'endettant. A noter que la première solution nécessite le passage devant un notaire  pour régler les formalités liées à l'apport et si le bien a moins de 30  ans (délai à partir duquel les plus-values sont exonérées), il faut  régler l’impôt sur les plus-values car l’apport à la SCI est considéré  comme une cession au sens fiscal. En pratique, loger dans une SCI une  propriété de famille détenue de longue date entraîne rarement la  taxation des plus-values.
Avertissement : Les informations fournies par LCL proviennent de sources dignes de foi mais ne sauraient entraîner sa responsabilité en cas d'inexactitude.
