Doit-on s’inquiéter de la hausse récente et importante des marchés ?

Le rebond des marchés a en effet été rapide, mais il est à mettre en perspective avec la violente chute des marchés à la fin du premier trimestre 2020 due à l’arrivée du Covid-19 et aux incertitudes liées : les bourses mondiales ont en effet perdu près de 30% de leur valeur entre mi-février et mi-mars 2020. Les Etats-Unis par exemple ont connu la plus forte baisse sur un mois depuis la crise de 1929.

Le fort rebond qui a suivi, et qui en quelque sorte, est venu rattraper la chute, s’explique par la force des politiques de soutien de l’économie et l’amélioration des perspectives économiques et sanitaires (progression des campagnes de vaccination). En effet, des soutiens très importants ont été mis en place par les banques centrales d’un côté (baisse des taux, achat d’actifs pour plusieurs milliers de milliards d’euro ou dollars) et les Etats de l’autre (entre 5 et 20% du PIB en fonction des pays et des politiques).

Il faut aussi noter que les entreprises cotées ont globalement surpris par leur résilience face au choc économique et, depuis l’été 2020, ont publié des résultats et des données de perspectives positifs.

Pour autant, on peut se demander si les marchés actions n’ont pas atteint un « plafond »

Certains segments des marchés d’actions ont, en effet, atteint des niveaux de valorisation élevés comme, par exemple, le secteur des valeurs technologiques aux Etats Unis, mais ce n’est pas le cas de l’ensemble des régions ou des secteurs.

Le rebond du marché européen a, par exemple, été un peu moins fort que sur le marché américain : la performance de l’Europe sur un an est de +25%(1) (MSCI Europe en €) contre +31%(1) (S&P 500 en €) pour les actions américaines. Depuis le début de l’année, l’Europe est en hausse de +14%(1) contre +18%(1) pour les Etats-Unis.

Par ailleurs, les secteurs dit « cycliques », c’est-à-dire les secteurs dont les valeurs sont le plus sensibles à l’évolution de la croissance économique, offrent encore un potentiel de rebond.

Avec la progression de la vaccination, la réouverture des économies se précise. De plus, les plans de relance et d’infrastructure lancés par la nouvelle administration Biden augmentent les perspectives de croissance aux Etats-Unis mais aussi de croissance globale et européenne. Ces facteurs, combinés au maintien de politique monétaires accommodantes, constituent un soutien à la valorisation des indices.

Faut-il alors redouter une nouvelle correction des marchés ?

Effectivement dans les prochains mois, des périodes de corrections peuvent surgir mais la tendance de moyen terme reste positive pour les actions qui restent la classe d’actifs la plus porteuse dans cette phase du cycle financier.

Bien sûr la hausse des indices boursiers devrait se poursuivre à un rythme plus calme que sur les 12 derniers mois : nous pensons qu’elle sera davantage à un chiffre qu’à deux sur les 12 prochains mois.

La hausse des taux pourrait-elle rendre les actions moins attractives ?

Les sociétés dont la valeur pourrait le plus pâtir de la hausse des taux d’intérêt à long terme sont celles dont on espère une hausse des profits dans un futur lointain. C’est le cas par exemple des valeurs de technologies. En revanche, certains secteurs sont favorisés par la hausse des taux, soit parce que cette hausse reflète la perspective d’une croissance future plus importante comme, par exemple, les secteurs industriels, soit parce que cette hausse des taux entraine une augmentation des profits, par exemple le secteur bancaire ou les assurances. Enfin de nombreux secteurs sont peu sensibles aux variations des taux d’intérêt. La hausse des taux peut en effet limiter la progression des indices actions mais entraine une rotation importante entre les secteurs. C’est donc une source de performance que les gérants savent capter grâce à une allocation sectorielle adéquate. Nous anticipons une remontée très graduelle des taux d’intérêt.

Faut-il craindre une reprise de l’inflation ?

Nous anticipons en effet une hausse temporaire de l’inflation liée à la reprise de l’activité économique et à une demande qui est plus importante que l’offre dans certains secteurs. Aux Etats-Unis comme en Europe, nous anticipons un retour assez rapide à la normale.  

En revanche, on ne peut pas exclure une inflation plus structurelle qui, après plusieurs décennies de faible inflation, pourrait entrainer un changement à moyen/long terme de l’environnement macro-économique et financier (fin des politiques monétaires accommodantes, hausse des taux, …). Les situations seraient, de plus, différentes, suivant que cette inflation plus élevée s’accompagnerait d’une croissance forte ou faible. Dans tous les cas, les investisseurs devraient s’adapter à des taux plus élevés, privilégier les actions des secteurs en mesure de répercuter l’inflation sur leurs prix de vente, et s’intéresser aux obligations indexées sur l’inflation ainsi qu’aux actifs réels (immobilier…).  

Quoiqu’il en soit, les banques centrales resteront vigilantes dans le cas où l’inflation viendrait à s’installer sur des niveaux élevés.

Dans ce contexte où les décisions de gestion ne sont pas faciles à prendre, comment peut-on faire ?

En effet, pour ceux qui n’ont pas le temps, pas les compétences ou tout simplement pas envie, le mandat de gestion permet de déléguer la gestion à des experts dont le métier est d’adapter votre portefeuille aux différentes conditions de marchés. Le mandat de gestion peut s’entendre à la fois sur un compte titre, un PEA ou dans l’assurance vie.

En fonction des anticipations de marchés, ces experts, entourés d’équipes de recherche, feront les arbitrages nécessaires au sein de votre portefeuille. C’est en effet le rôle des gérants de mandat de savoir quand acheter, vendre ou arbitrer. En fonction de leurs anticipations et de l’analyse macro-économique, ils vont privilégier certaines classes d’actifs plutôt que d’autres. De plus, la gestion sous mandat permet d’accéder à des zones géographiques (marchés émergents…) et à des classes d’actifs (matières premières…) souvent réservés à des professionnels… ce qui vous permet de diversifier encore davantage vos placements.

En parallèle du mandat, il existe chez LCL Banque Privée un service de gestion conseillée : un expert des marchés financiers accompagne les clients au travers de propositions d’investissements ou arbitrages en fonction du comportement des marchés et du profil des clients.

Et si l’on souhaite limiter son exposition aux marchés financiers, comment trouver du rendement et diversifier son patrimoine ?

Dans ce cas, l’immobilier papier (SCPI, OPCI ou SC) est une véritable alternative aux marchés financiers. Cet investissement est un modérateur de volatilité et permet de diversifier votre patrimoine dans le temps.

Par le biais de l’immobilier papier, il est possible de diversifier son épargne dans toutes les classes d’actifs immobilières et de bénéficier des avantages de l’investissement immobilier indirect. Par exemple, nos SCPI, Rivoli Avenir Patrimoine et Edissimmo, sont les 2 plus grosses SCPI de France en termes de capitalisation ce qui est un gage de robustesse. Rivoli Avenir Patrimoine est également éligible à l’assurance vie.

Si vous souhaitez investir en limitant les risques, pensez aux « produits structurés ». L’une des particularités d’un produit structuré est qu’il permet de s’exposer aux marchés financiers tout en bénéficiant d’une protection du capital(2). Quand les marchés sont à des niveaux de valorisation élevés, l’investissement dans un produit structuré permet de se protéger contre d’éventuels chocs de marché tout en préservant son capital(2) jusqu’à un certain seuil prédéterminé et connu.

Quel que soit le type de placement, la DIVERSIFICATION est la clé d’une bonne gestion de ses investissements.

Pour rechercher un rendement, il est indispensable de diversifier son épargne sur des supports variés et des horizons différents. Il est donc tout à fait pertinent de combiner :

  • les produits structurés pour avoir une exposition aux marchés actions et une protection du capital(2) sous certaines conditions,
  • le mandat de gestion pour déléguer la gestion d’une partie de son patrimoine à des experts et élargir ses investissements au-delà des classes d’actifs classiques (actions, obligations, France, Euro…), et / ou la gestion conseillée pour ceux qui souhaitent garder la décision finale,
  • et l’investissement immobilier, qui constitue un placement décorrélé des marchés financiers.   

Par ailleurs, pensez à investir régulièrement pour ne plus vous soucier de savoir si c’est le bon moment pour investir ! Grâce aux versements programmés, vous vous constituez un portefeuille boursier petit à petit de manière automatique et systématique, et sans souci de timing : vous multipliez les points d’entrée et ainsi réduisez l’impact des variations boursières de votre portefeuille.

Votre conseiller reste à vos côtés pour vous aider à faire le choix le mieux adapté à votre situation.

(1) performances au 30 juin 2021

(2) capital hors frais d’investissement en compte-titres et en PEA ou hors frais du contrat d’assurance vie (frais sur versement, arbitrage et de gestion), hors cotisation de la garantie complémentaire en cas de décès et hors fiscalité et contributions sociales liées au cadre d’investissement et hors défaut ou liquidation de l’Emetteur ou défaut, liquidation ou mise en résolution de LCL.

Avertissement :

Article rédigé le 8 juillet 2021 par Amundi Asset Management. Son contenu ne peut être reproduit, en totalité ou en partie, ou communiqué à des tiers sans autorisation expresse d’Amundi Asset Management. Les informations figurant dans cette publication ne visent pas à être distribuées ni utilisées par toute personne ou entité dans un pays ou une juridiction où cette distribution ou utilisation serait contraire aux dispositions légales ou réglementaires, ou qui imposerait à Amundi Asset Management ou ses sociétés affiliées de se conformer aux obligations d’enregistrement de ces pays.

Les données et informations figurant dans cette publication sont fournies à titre d’information uniquement. Aucune information contenue dans cette publication ne constitue une offre ou une sollicitation par un membre quelconque du groupe Amundi de fournir un conseil ou un service d’investissement ou pour acheter ou vendre des instruments financiers. Les performances des indices ont été arrêtées au 30 juin 2021, en euros, en cours de clôture, dividendes non réinvestis. Source DataStream.

Les comportements passés des marchés ne préjugent pas des comportements futurs.

Données de prévisions économiques : elles reflètent l’opinion du seul département Stratégie et Recherche d’Amundi Asset Management, en date du 8 juillet 2021.

Les informations contenues dans cette publication sont basées sur des sources que nous considérons fiables, mais nous ne garantissons pas qu’elles soient exactes, complètes, valides ou à propos et ne doivent pas être considérées comme telles à quelque fin que ce soit. Les services de gestion sous mandat et de gestion conseillée sont des services d’investissement proposés par LCL qui présentent ds risque de perte en capital.

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