Les propriétaires bailleurs qui font réaliser des travaux de rénovation dans un logement donné en location d’ici fin 2025 peuvent bénéficier, sous conditions, d’un doublement du déficit foncier imputable sur leurs autres revenus imposables. Ils peuvent imputer jusqu’à 21 400 euros de déficit foncier par an contre 10 700 euros en temps normal. En pratique, cette « faveur » se révèle contreproductive dans la plupart des cas car les économies d’impôt et de prélèvements sociaux obtenues avec un déficit doublé sont plus faibles que celles obtenues avec le déficit ordinaire. C’est la raison pour laquelle l’administration fiscale vient de préciser, dans une mise à jour de sa doctrine du 16 septembre 2025, que ce dispositif est optionnel. En l’absence d’option, ce sont les règles d’imputation habituelles des déficits fonciers qui s’appliquent. Les bailleurs qui rénovent une passoire thermique peuvent déclarer leurs dépenses de travaux comme de simples améliorations pour éviter ce « faux ami » de l’administration fiscale.
