Même si cette pandémie ne devrait être que temporaire, sur le plan économique, la crise que nous traversons a d’ores et déjà un impact considérable sur l’économie mondiale et ses effets devraient durer pendant de nombreux mois.  

En premier lieu, elle a créé un choc au niveau de l'offre, car la majorité des usines se sont mises à l’arrêt et les commerces non essentiels ont été fermés. Un certain nombre de ruptures dans les chaines d’approvisionnement sont apparues, entraînant l’arret de certaines productions ou contribuant à faire monter les prix de certains biens ou matières premières.

Ensuite, elle a également entraîné un choc sur la demande, les agents économiques restant majoritairement confinés chez eux. Dans ce contexte, les résultats de la plupart des entreprises devraient être décevants au premier trimestre.

Par ailleurs, les premiers indicateurs économiques publiés depuis le début de la pandémie se sont tous dégradés partout dans le monde : le sentiment de confiance des directeurs d’achat des entreprises est ressorti en forte baisse dans l’ensemble des pays européens, atteignant même la valeur la plus faible depuis 2009 en Italie par exemple. Aux Etats-Unis, l’indice de confiance des consommateurs a reculé fortement au mois de mars et le nombre d’inscriptions hebdomadaires au chômage a dépassé les 5 millions plusieurs semaines de suite.

Néanmoins, en se basant sur les expériences passées, les différents gouvernements et les banques centrales ont annoncé rapidement des mesures ambitieuses et historiques qui devraient permettre de soutenir l’économie mondiale et de limiter le nombre de faillites. La Banque Centrale Américaine, la Réserve Fédérale, a pris très vite un certain nombre de mesures notamment en baissant ses taux d’intérêt et la Banque Centrale Européenne a en outre lancé un programme d’achats d’actifs d’urgence destiné à réduire les effets de la crise du Covid-19 sur l’économie et les marchés européens.

« A ce stade de la pandémie, il est encore difficile d’évaluer la durée et l’ampleur du ralentissement économique tout comme il est compliqué de mesurer la vigueur de la reprise à venir dans les prochains mois. »

Si certains secteurs comme l’automobile, les compagnies aériennes ou le tourisme sont particulièrement touchés, d’autres comme les sociétés pharmaceutiques, les biotechnologies ou certains industriels pourraient bénéficier d’une dynamique plus favorable. 

« Historiquement, les crises majeures ont toujours conduit à des changements importants dans la vie des sociétés. »

Aujourd’hui, une grande partie de la communauté scientifique s’accorde à dire que si nous ne préservons pas la biodiversité, les crises sanitaires pourraient se multiplier et qu’il est plus que jamais important de préserver les écosystèmes, l’environnement et la biodiversité.

C’est tout l’enjeu de l’investissement responsable de prendre en compte des critères environnementaux, sociétaux ou de gouvernance (ESG) en plus des critères financiers traditionnels(2).

Ainsi, les obligations vertes ou « Green Bonds » permettent par exemple de financer des projets ayant une utilité environnementale concrète : énergies alternatives, efficacité énergétique, prévention de la pollution, infrastructures de traitement de l’eau et construction de bâtiments Haute Qualité Environnementale.

En lien avec notre valeur qui est d’agir dans l’intérêt de la société, LCL a lancé les premiers fonds neutres en carbone(3) LCL Compensation Carbone Actions Monde et LCL Compensation Carbone Multi Stratégies(4). Ces fonds investissent dans des fonds actions ou des actions de sociétés s'engageant à limiter l'impact sur le changement climatique et/ou à limiter leur niveau d'émission de carbone. L’empreinte résiduelle des émissions carbones des sociétés présentes dans le fonds est compensée grâce au financement des projets de reforestation, notamment au Brésil.

S’il est encore trop tôt pour mesurer tous les impacts de cette crise sanitaire et les bouleversements qu’elle va entraîner, il est plus que jamais nécessaire de mettre la responsabilité sociale et environnementale au cœur de ses investissements.

Tony Du Prez, Directeur des Gestions de portefeuilles de LCL

Ce document à caractère général ne constitue pas une recommandation personnalisée d’investissement(1).

(1) L’information contenue dans ce document est fournie à titre indicatif et ne peut être assimilée à un quelconque conseil, à une incitation à investir, à une offre de produit ou à une sollicitation d’aucune sorte. Dès lors, les termes de ce document étant purement indicatifs, ils ne sauraient dispenser tout investisseur de la prise de connaissance des dispositions du mandat de gestion. Les supports éligibles au Mandat Patrimonial et à la Gestion Conseillée n’offrent pas de garantie de performance présentent un risque de perte en capital.

(2)Tout investissement comporte des risques. Avant toute souscription, l’investisseur potentiel doit consulter la documentation réglementaire des (OPC). Le Document d’Information Clé pour l’Investisseur, « DICI » en vigueur, disponible sur le site  www.lcl.fr  ou sur simple demande au siège social de la société de gestion.

(3)La neutralité carbone qui est la différence entre les gaz émis et les absorptions, doit être alors égale à zéro

(4)CPR Asset Management, Société anonyme au capital de 53 445 705 € - Société de gestion de portefeuille agréée par l'AMF n° GP 01-056 –90 boulevard Pasteur, 75015 Paris - France – 399 392 141 RCS Paris, www.cpr-am.com