Regain des investisseurs
Au premier semestre 2025, la collecte brute des SCPI a atteint 2,6 milliards d’euros, en hausse de 15 % par rapport à la même période en 2024, confirmant la reprise amorcée fin 2024. Le deuxième trimestre 2025 totalise 1,3 milliard d’euros de collecte, soit 2 % de plus qu’au premier trimestre 2025 et 10 % de plus qu’au deuxième trimestre 2024. La collecte nette des SCPI a pour sa part atteint 2,2 milliards d’euros, un montant en progression de 29 % par rapport au premier semestre 2024. Au deuxième trimestre 2025, la collecte nette s’est établie à 1,1 milliard, en hausse de 6 % par rapport au premier trimestre 2025 et de 23 % par rapport au deuxième trimestre 2024. Les investisseurs ont surtout misé sur les SCPI à stratégie diversifiée qui investissent dans plusieurs secteurs immobiliers. Elles ont concentré à elles seules 72 % de la collecte du premier semestre 2025. Dans une moindre mesure, ils ont aussi acquis des parts de SCPI à prépondérance bureaux (16,3 %), santé et éducation (4,2 %), logistique et locaux d’activité (3,4 %), commerces (2 %), résidentiel (1,4 %), et hôtels, tourisme et loisirs (0,6 %).
Stabilisation des prix
Le prix moyen des parts de SCPI pondéré par la capitalisation a diminué de 3,7 % au premier semestre 2025. Les SCPI à dominante de bureaux sont celles qui ont les plus chuté, avec une baisse moyenne de 5 % contre une baisse plus modérée de 1,8 % pour les autres catégories de SCPI. Ce recul est lié notamment à la baisse du prix des parts de certaines SCPI à capital variable intervenue après la publication des analyses financières de fin 2024. Le deuxième trimestre a toutefois permis de stabiliser la situation. Au 30 juin 2025, la capitalisation des SCPI s’établissait à 87 milliards d’euros, soit une hausse de 1 % sur un trimestre. La baisse du prix des parts reste cependant de 2 % sur un an. Notons enfin que 61 % des SCPI ont maintenu ou augmenté leur niveau de distribution au premier semestre par rapport à la même période de 2024, dont 40 % avec une progression moyenne de 4 %. À l’inverse, 39 % ont diminué leurs dividendes de 14 % en moyenne au premier semestre.
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