Pourquoi le placement dans des sociétés non cotées est-il intéressant aujourd’hui ?

Le placement en actions de sociétés non cotées, ou private equity, permet d’accéder au capital d’entreprises qui ont besoin de fonds propres pour soutenir leurs perspectives de forte croissance : frais de R & D, investissements industriels et commerciaux, développement de réseaux à l’international, acquisition de concurrents. Des entreprises qui n’ont pas encore franchi le pas d’une cotation publique sur un marché réglementé – la bourse de valeurs.

Ce type d’investissement est d’autant plus intéressant aujourd’hui que les grandes mutations qui caractérisent notre société, par exemple sur le plan technologique, environnemental ou démographique, constituent pour nombre d’entreprises non cotées un formidable terrain de jeu et d’opportunités pour accélérer leur développement. 
Leur agilité, avec leur très forte culture entrepreneuriale, leurs ambitions déclinées le plus souvent à l’échelle mondiale ou leur expertise technique avec une stratégie de niche sont autant d’éléments qui les rendent souvent plus attractives que de grandes entreprises cotées. 
Même si l’on sait que les performances passées ne préjugent pas des performances futures, observons que le private equity a surperformé la bourse sur les dix dernières années : 4 % par an environ pour le CAC 40 contre plus de 8 % pour les sociétés non cotées ! Il a aussi bénéficié d’une moindre volatilité que les grands indices.

À quel type d’investisseur cela s’adresse-t-il ?

Historiquement, les placements en private equity étaient réservés aux investisseurs institutionnels – assureurs, fonds de pension, family offices, fonds de fonds… –, qui leur allouaient une part de leurs allocations. Leur qualité “d’investisseurs qualifiés” s’accordait bien avec les spécificités des investissements en private equity : investissements de long terme, huit à dix ans, non liquides, du fait du caractère non coté des participations acquises, aux mécanismes complexes avec des appels de fonds progressifs, des tickets unitaires très importants, des règles de partage des gains avec la société de gestion et ses partenaires… Et surtout, un niveau intrinsèque de risque puisqu’il s’agit de prises de participation au capital de sociétés de taille moyenne en forte croissance.
Si la plupart de ces caractéristiques demeurent inchangées, certaines ont évolué dans le sens de la simplification et par conséquent de leur démocratisation : création de partsretail, avec des tickets d’entrée abaissés, appels de fonds limités à une seule fois et même parfois éligibilité à l’assurance-vie, reportings réguliers et simplifiés…
Pour autant, le private equity reste une typologie d’investissements plus risqués que la moyenne, qui ne peut en conséquence que s’adresser à une catégorie de clients particuliers aisés, avertis, voire expérimentés, notamment les dirigeants d’entreprises, et disposant par ailleurs d’un patrimoine construit et diversifié.

“Le private equity a surperformé la bourse sur les dix dernières années : 4 % par an environ pour le CAC 40 contre plus de 8 % pour les sociétés non cotées !”

Comment peut-on investir dans des sociétés non cotées ?

Les particuliers peuvent aujourd’hui accéder à cette classe d’actifs au travers de fonds spécialisés. LCL en propose actuellement un premier, dénommé LCL Mégatendances et géré par Amundi. Il est décliné à la fois en parts “institutionnelles” destinées aux clients Gestion de Fortune et segment supérieur de la Banque Privée, avec un ticket minimum de 100 000 euros et un appel de fonds progressif ; et en parts “retail” pour les clients du segment inférieur de la Banque Privée, à partir de 5 000 euros. Les deux parts de ce même fonds sont investies au capital de sociétés, de type ETI, dont il est anticipé que l’activité bénéficiera des mégatendances. Un second, plus axé sur les PME innovantes, sera distribué sur des formats analogues dans la deuxième partie de l’année 2018. Dans les deux cas, il s’agit d’offres exclusives, encore peu distribuées dans le marché, y compris au sein d’établissements réputés sur le segment de la gestion de patrimoine.

Les mégatendances ? De quoi s’agit-il ?

Ce sont ce que l’on a l’habitude de regrouper autour des cinq mutations structurelles qui bouleversent d’ores et déjà l’économie mondiale : la technologie (innovations, objets connectés, big datas, robotique…), la démographie (santé et vieillissement de la population, urbanisation…), l’environnement (dérèglement climatique, pénuries de ressources…), la globalisation (échanges et flux, pays émergents…) et les évolutions sociétales (réseaux sociaux, nouveaux médias, intégrité et confiance…).

Pourquoi faut-il s’y intéresser ?

Ces mégatendances agissent depuis quelques années comme des forces disruptives dans l’économie. Elles sont identifiées comme des gisements de croissance et donc de richesse future, y compris dans des secteurs jusqu’ici considérés comme traditionnels. S’y intéresser, au sens d’y investir, permet d’accéder à ce mouvement et à l’enrichissement potentiel qui lui est attaché. De nombreuses sociétés en France et en Europe en bénéficient ou en bénéficieront, et changent ou changeront de dimension rapidement en s‘inscrivant activement dans ces tendances.
Investir au sein de ces sociétés, c’est également sortir des placements classiques et de leurs sous-jacents tout aussi classiques, le plus souvent les seules grandes capitalisations des grands indices boursiers.

Comment se fait la sélection des sociétés qui composent ce fonds ?

Ce sont en grande majorité des ETI françaises ou européennes – chiffre d’affaires compris entre 30 millions et 1,5 milliard d’euros – qui bénéficient au moins de l’une de ces cinq mégatendances. Amundi Private Equity Funds, le gestionnaire des différents compartiments de mégatendances, les sélectionne avec le plus grand soin et les accompagne ensuite étroitement, via le ou les postes qu’il détient à leur conseil d’administration.
L’alignement d’intérêts entre les investisseurs clients de LCL, LCL lui-même, la société de gestion Amundi Private Equity et les membres de l’équipe de gestion est grand. LCL a lui-même investi plusieurs dizaines de millions d’euros de ses fonds propres sur le compartiment institutionnel, la société de gestion participe aux gains en capital, dès lors qu’un certain niveau de rendement est atteint, et enfin les gestionnaires sont intéressés à titre personnel sur leurs deniers propres, ils sont co-investisseurs.

En quoi leurs intérêts sont-ils alignés ?

La société de gestion et les gérants co-investissent dans le programme en parts dites decarried interest. Ils perçoivent en contrepartie de cet investissement 20 % de la plus-value réalisée par le fonds à partir du moment où les investisseurs de ce fonds et eux-mêmes ont perçu la totalité de leur investissement augmenté, pour les investisseurs, d’une performance annualisée de 7 %, appeléehurdle rate. Ce dispositif crée donc bien un investissement total entre les intérêts des gérants et ceux des investisseurs. Tous ces éléments sont précisés dans le règlement de chaque fonds dont il est bien sûr important de prendre connaissance avant toute souscription.

“Nous avons une forte conviction sur l’importance des mégatendances et sur la qualité de l’équipe de gestion du fonds. Cela conduit LCL à se positionner à hauteur de 50 millions d’euros dans le programme mégatendances.”

Qu’est-ce qui fonde vos convictions sur ce sujet ?

Ces entreprises de taille intermédiaire et non cotées sont au cœur de la transformation. En tant que banquier de la majorité de ces entreprises, près d’une sur deux, LCL est bien placé pour observer à quel point elles disposent d’atouts pour capter les potentiels de croissance attachés à ces mégatendances. Nous le voyons, nous les accompagnons et nous y croyons !

Est-ce à dire que vous vous engagez sur les mégatendances ?

Nous avons une forte conviction sur l’importance des mégatendances et sur la qualité de l’équipe de gestion du fonds. Comme je l’ai déjà mentionné, c’est ce qui conduit LCL à se positionner à hauteur de 50 millions d’euros dans le programme mégatendances.

Lexique

- CAC 40 : (cotation assistée en continu) indice boursier de la Bourse de Paris
- PME : petites et moyennes entreprises
- ETI : entreprises de taille intermédiaire

Il existe un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Le FCPR Amundi Mégatendances PME ETI a été agréé par l’AMF le 23 février 2018 sous le numéro FCR20180001.
Amundi Private Equity Funds est une société anonyme au capital de 12 394 096 euros, siège social : 90, boulevard Pasteur 75730 Paris cedex 15, Siren n° 422333575 RCS Paris. Société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF sous le n° GP 99 015.
Crédit Lyonnais, SA au capital de 1 847 860 375 euros, Siren 954 509 741, RCS Lyon, siège social 18, rue de la République, 69002 Lyon, numéro Orias 07001878. Pour tout courrier : 20, avenue de Paris, 94811 Villejuif cedex.