Pour le capital-investissement en France, 2017 aura été l’année de tous les records. 16,5 milliards d’euros de fonds levés et 14,3 milliards d’euros investis… 135 % de plus qu’en 2012 ! Le record de 2007 (12,6 milliards d’euros), avant la crise financière, est enfin effacé après six ans de hausse ininterrompue. Au total, près de 2 150 entreprises auront profité de cette manne, 75 % d’entre elles étant des start-up ou des PME. Il semble que le discours officiel sur la start-up nation ait d’ailleurs été entendu puisque c’est le capital-innovation qui a le plus progressé l’an passé, en montant (+ 40 %) comme en nombre d’entreprises accompagnées (+ 34 %)*. Mieux, la France dépasse désormais le Royaume-Uni et prend la tête en Europe en termes de levées de fonds.

Une approche citoyenne

Pour expliquer cette nouvelle tendance, on retiendra surtout le fait que le capital-investissement – private equity en anglais – n’est aujourd’hui plus cantonné aux acteurs institutionnels. Beaucoup de clients particuliers ont compris qu’ils pouvaient prendre place dans leur portefeuille comme un élément intéressant de diversification, totalement décorrélé des marchés financiers. Désormais, il se pare également de vertus écoresponsables : le rôle économique et social du tissu de sociétés non cotées est en effet reconnu. En aidant les PME et ETI françaises à investir et à se développer, le capital-investissement permet aussi de créer des emplois dans notre pays. Avec lui, on accède potentiellement aux quelques 139 000 PME françaises non cotées. Celles-là mêmes qui emploient 15 % de la population active et génèrent surtout 23 % de la valeur ajoutée de l’Hexagone. Quand la performance économique rejoint l’économie réelle…

“Le capital-investissement se pare désormais de vertus écoresponsables : le rôle économique et social du tissu de sociétés non cotées est en effet reconnu.”

Risque et rendement

Car, et c’est aussi l’un des grands arguments qui plaide en faveur duprivate equity, il est aussi utile à l’économie qu’à l’épargne. Son rendement est en effet loin d’être négligeable. En contrepartie du risque et d’un blocage des fonds sur dix ans, le potentiel de gain est directement lié à la réussite des projets soutenus. Les avantages fiscaux consentis en sortie – produits et plus-values de cession exonérés d’impôt sur le revenu (hors prélèvements sociaux) sous réserve du respect de certaines conditions – ajoutent des raisons supplémentaires de considérer ce type d’investissement. D’autant qu’après avoir longtemps été difficile d’accès pour les particuliers, celui-ci se démocratise aujourd’hui par l’intermédiaire d’une offre de plus en plus large de fonds spécialisés.

Un nouveau fonds

LCL Banque Privée accompagne ce mouvement depuis déjà longtemps et étoffe encore son offre dans ce domaine. Après le fonds Mégatendances lancé début 2018, elle propose aujourd’hui le FCPR PME Expansion 3. Si le premier est basé sur desmid cap, ce dernier repose expressément sur dessmall cap : des PME françaises non cotées présentant un potentiel de performance. Pour ce nouveau fonds accessible dès 5 000 euros et éligible au compte titres et au PEA-PME, LCL Banque Privée a fait appel à Omnes Capital, spécialiste reconnu et l’un des leaders sur le marché duprivate equityen France avec 3,7 milliards d’euros d’actifs gérés fin 2017. Afin de témoigner de sa forte conviction sur le sujet et sur la qualité de l’équipe de gestion du fonds, LCL a décidé de s’engager aux côtés de ses clients en investissant sur ses fonds propres à hauteur de 30 millions d’euros. Pour leur part, les gestionnaires du FCPR souscrivent également à hauteur de 0,19 % du total des souscriptions avec un dispositif spécifique de rémunération qui crée un alignement d’intérêts entre les souscripteurs et les gérants.

*Activité des acteurs français du capital-investissement 2017, France Invest/Grant Thornton

Lexique

- PME : petites et moyennes entreprises
- ETI : entreprises de taille intermédiaire
- FCPR : fonds commun de placement à risques
- Mid cap/small cap : moyenne capitalisation/petite capitalisation.