Elle a été repoussée plusieurs fois, du fait de difficultés liées à sa mise au point et aussi bien sûr de la crise sanitaire. Mais cette fois, la RE 2020 va bien entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2022 pour les bâtiments neufs ou parties de bâtiments à usage d’habitation. Avec elle, c’est un cap important qui doit être franchi en matière de normes de construction.

Depuis la première réglementation thermique en 1975 et au fil de celles qui se sont succédé, la doctrine en effet avait toujours été de viser la réduction des consommations énergétiques des bâtiments.

La RE 2020 quitte cette approche purement thermique pour aborder les choses sous l’angle environnemental global.

S’il s’agit toujours de réduire la consommation d’énergie et les rejets, il convient désormais aussi de diminuer l’emprunte carbone du logement sur l’ensemble de son cycle de vie, de la fabrication des éléments de construction jusqu’à leur recyclage. Et accessoirement de faire face aux fortes chaleurs liées au dérèglement climatique.

Matériaux biosourcés

On va assister à un changement complet d’état d’esprit en matière de conception de logements neufs.

Pour atteindre les seuils de la nouvelle norme, il va en effet falloir massivement recourir aux matériaux biosourcés, c’est-à-dire issus de matières premières organiques renouvelables animales ou végétales : bois, chanvre, laine, ouate de cellulose, paille, chaume, liège…

Ceux-ci présentent l’énorme avantage de nécessiter peu de transformations, et donc peu d’énergie et d’émissions pour être mis en œuvre. Avec pour le bois, champion de la photosynthèse, l’argument décisif de capter le carbone lorsqu’il pousse en forêt et de le conserver pendant plusieurs décennies ensuite contrairement aux matériaux traditionnels.

Une ressource peu exploitée

Il faut dire que le bâtiment fait jusqu’ici figure de mauvais élève. Il représente plus de 25 % des émissions de gaz à effet de serre, la phase de construction étant même à l’origine à elle seule de 60 % de son empreinte carbone. Le bois apparaît donc à ce titre comme un moyen efficace d’améliorer la situation. D’autant que la ressource est disponible à portée de main et en abondance : la France dispose en effet de la 4e forêt d’Europe en surfaces – et la première en feuillus – dont un peu plus de la moitié seulement est exploitée*. Les marges de progression sont évidentes. Une meilleure exploitation de la ressource devrait aussi permettre de renforcer le cercle vertueux de l’entretien durable des forêts.

Performances et qualité de vie

Au-delà de ses atouts environnementaux, le bois dispose aussi de solides arguments techniques lorsqu’il est mis en œuvre dans une construction. Les solutions disponibles aujourd’hui, notamment le CLT – Cross Laminated Timber, bois lamellé croisé –, présente d’excellentes propriétés structurelles et mécaniques. Utilisé avec le béton ou l’acier, le bois peut même s’inviter dans des constructions de moyenne ou grande hauteur. Mais c’est surtout un matériau extrêmement efficace en termes de confort.

Sur le plan thermique, sa faible inertie permet de réduire les besoins et donc les consommations de chauffage en hiver, tout en conservant la fraîcheur en été. Ses pouvoirs isolants ne se limitent d’ailleurs pas à la température, le bois protège aussi des bruits extérieurs. Il améliore également sensiblement la qualité de l’air au sein du logement.

Plus étonnant, de multiples études montrent que l’habitat en bois est aussi un élément de sérénité :

Vivre en présence de bois réduit la fréquence cardiaque et la tension artérielle, et améliore aussi la qualité du sommeil.

Quant à son coût supérieur, il est en partie compensé par la facilité et la rapidité de mise en œuvre – beaucoup d’éléments peuvent être préfabriqués –, et surtout par les économies énergétiques du logement ensuite.

Un avenir radieux

Les spécialistes anticipent en tout cas un fort développement dans les années à venir. Selon le Comité stratégique de la filière (CSF), la part de la construction bois dans les logements neufs devrait passer de 6 à plus de 20 % dans les dix ans qui viennent. L’arbre n’a pas fini de pousser…

Angle Neuf, filiale immobilière de LCL, s’engage en faveur de la planète en proposant de plus en plus de biens éco-responsables et en structure bois.

Retrouvez l’interview de Karine Giscard d'Estaing, Présidente d’Angle Neuf, pour évoquer cet engagement en faveur de la planète.

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*Chiffres Fransylva-Fédération des forestiers privés de France

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