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Flash spécial : Impacts des droits de douane sur les marchés

1 min 30 s

Le 2 avril dernier, l’administration américaine a mis à exécution ses menaces en dévoilant des droits de douane sur les biens importés.

Impacts des droits de douane sur les marchés

Retour sur le contexte actuel des droits de douane

Le 2 avril dernier, l’administration américaine a mis à exécution ses menaces en dévoilant des droits de douane sur les biens importés. Ces droits divergent en fonction des pays. Une taxe généralisée de 10 % minimum sur toutes les importations américaines a été annoncée mais cette dernière peut atteindre 49% pour les pays les plus touchés.

La nouvelle administration a également confirmé la taxe de 25% sur le secteur automobile. Ces droits devraient entrer en vigueur le 9 avril créant un climat de défiance sur l’ensemble des marchés financiers.

Même si les investisseurs s’attendaient à l’instauration de barrières douanières avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, l’ampleur de ces taxes a surpris les marchés. Au-delà de la dimension inflationniste provoquée par une augmentation des taxes à l’importation, les investisseurs craignent que leur instauration n’entraine une récession aux Etats-Unis et par contagion au niveau mondial.

Réactions des marches financiers

La réaction des marchés ne s’est pas fait attendre. Les marchés d’actions mondiaux ont sensiblement baissé jeudi 3 avril, vendredi 4 avril et lundi 7 avril.

Le marché américain a chuté de 10,73% en dollar et l’indice de la zone Euro, l’EuroStoxx50, a perdu 12,27% (hors dividendes) sur les 3 jours de cotation. 

En Europe, la baisse s’est initialement cantonnée à certains secteurs plus sensibles à l’activité économique (finance, ressource de base pétrolières…) pour ensuite se généraliser à l’ensemble de la cote, ce qui traduit une vente sans discrimination des marchés d’actions. Dans le même temps les taux longs ont baissé aux Etats-Unis et en Europe dans une moindre mesure. Le dollar et l’or n’ont pas joué leur rôle de valeur refuge pour des raisons différentes. Le dollar a pâti des craintes de ralentissement économique outre-Atlantique. L’or, qui avait sensiblement progressé ces derniers mois, est vendu pour des raisons techniques.

Dès le week-end, certains pays de petite taille (une cinquantaine selon la Maison Blanche) ont annoncé leur volonté de négocier. Certaines grandes économies à l’image de la Chine ont d’ores et déjà riposté. Le pays a pris des mesures de rétorsion du même niveau que ce qui avait été annoncé par Donald Trump (34%) ainsi qu’un contrôle à l’exportation sur sept éléments de terres rares impactant de fait la production de composants électroniques outre-Atlantique.

Quelle posture adopter sur les marches financiers ?

A court terme, la trajectoire des marchés dépendra de la négociation qui s’établira entre les Etats-Unis et les grandes puissances mondiales (Chine, Europe…). Une pression naissante de la rue et de certains Républicains contre la politique menée par Donald Trump se fait jour. L’administration américaine reste inflexible à ce stade. De son côté, la Réserve Fédérale américaine n’a pas souhaité réagir en baissant ses taux alors que Donald Trump exhorte son Président Jérôme Powell à le faire.

Par ailleurs, la période de publication des résultats aux Etats-Unis s’ouvre en fin de semaine avec notamment, vendredi, de nombreux groupes bancaires qui dévoileront leurs résultats trimestriels. Au-delà des chiffres du premier trimestre, les investisseurs seront attentifs aux discours portés par les dirigeants des grands groupes américains.

 Dans ce contexte, l’approche peut être binaire :

 1.  Penser que nous entrons dans une escalade de la guerre commerciale avec représailles successives… et donc dans un environnement de récession économique mondiale marqué. Dans un tel scénario, les marchés n’ont pas terminé leur correction même si une bonne partie de la baisse est déjà actée.

 2.   Considérer que les turbulences actuelles sur les marchés sont liées aux taxes infligées par l’administration Trump alors même que l’économie américaine restait globalement dynamique avant ces annonces, que les entreprises sont en bonne santé financière, que la majorité de l’activité américaine provient des services (non impactés pour l’instant) et que nous ne faisons pas face à une crise de liquidité ou de solvabilité à ce stade. Par ailleurs, le marché reste à l’affut de toute bonne nouvelle sur les plans des négociations commerciales.

C’est cette seconde approche que nous retenons. La baisse actuelle a effacé plus d’une année de performance des marchés américains. Les marchés offrent désormais des niveaux de valorisation plus attractifs tant que les profits des entreprises se maintiennent.

Nous considérons aujourd’hui qu’il faut adopter une approche différenciée selon les profils d’investissements. La correction actuelle offre un point d’entrée à l’investisseur disposant d’un horizon moyen/long terme et appétant au risque.

 Il est nécessaire de continuer à diversifier ses investissements, à sélectionner les entreprises qui sont établies dans leur domaine, qui profiteront des plans de relance en Europe, qui maitrisent leur chaine à la fois d’approvisionnement et de production. La recherche d’actifs de qualité doit continuer à rester un leitmotiv à la fois sur les actions mais également sur les actifs de dette.

AVERTISSEMENT :

Achevé de rédiger le 8 avril 2025

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Date de première utilisation : 7 novembre 2024.

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