Les deux institutions semblent plus optimistes en cette rentrée que durant l’été. La Banque de France anticipe finalement une croissance de 0,7 % au lieu de 0,6 % dans l’Hexagone en 2025. Pour sa part, l’Insee a réévalué la semaine dernière ses propres prévisions de 0,6 % à 0,8 %. Dans les deux cas, on reste toutefois loin de la croissance de la zone euro, estimée à 1,2 % cette année. Cette légère hausse n’est hélas pas due à une amélioration de la situation économique française mais, pour l’essentiel, au net rebond de nos exportations intervenu au troisième trimestre. Pour l’avenir, en revanche, la Banque de France n’espère pas mieux qu’une croissance atone de 0,9 % en 2026 et de 1,1 % en 2027. Le contexte national incertain et les tensions internationales risquent en effet de peser lourdement sur la reprise économique, en raison notamment d’un taux de change de l’euro et d’un prix du pétrole plus élevés ainsi que d’une demande externe moindre. À suivre…