Un enjeu de santé et d’environnement

Chaque année, en France, pas moins de 12 milliards de tickets de caisse sont imprimés représentant 150 000 tonnes de CO2. En mettant un terme à l’impression systématique des tickets, la loi anti-gaspillage entend donc faire un geste pour la planète.

 Mais il s’agit aussi d’un enjeu de santé publique, alors que les matières premières utilisées pour fabriquer un ticket de caisse – notamment les encres – contiennent certaines substances dangereuses telles que le bisphénol A, qui est un perturbateur endocrinien. On estime que 90% des tickets seraient concernés.

Une nouvelle règle… et ses exceptions

La fin du ticket de caisse papier concerne :

  • Les tickets de caisse émis par les surfaces de vente et les établissements recevant du public
  • Les tickets de carte bancaire, les tickets produits par des automates
  • Les bons d'achat et tickets promotionnels ou de réduction.

En revanche, ne sont pas concernés par cette nouvelle mesure, les tickets de carte bancaire émis en cas d’opérations de paiement : annulées, n’ayant pas abouti, soumises à un régime de pré-autorisation ou faisant l’objet d’un crédit. Sont également exclus les tickets sur lesquels sont mentionnées l’existence et la durée de la garantie légale, et les tickets imprimés par les instruments de pesage.

Une bonne nouvelle pour les commerçants ?

Du point de vue des professionnels, ce changement comporte 4 avantages principaux :

  • Il permet de réaliser des économies en réduisant le nombre des impressions. À partir de 2023, le ticket ne sera édité qu’en cas de demande du client.
  • Il s’agit d’un moyen de renforcer la relation client. L’envoi dématérialisé du ticket de caisse (par SMS ou par email) va permettre aux commerçants de collecter un certain nombre de données sur leurs clients, toujours dans le respect des règles RGPD.
  • Les passages en caisse seront plus rapides, ce qui facilitera les transactions aux périodes de pointe et permettra aux conseillers de vente en magasin de se recentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée comme l’accompagnement des clients.
  • L'évolution du logiciel de caisse peut être mise à profit pour ajouter des fonctionnalités supplémentaires telles que la gestion des stocks, la synchronisation avec un éventuel site de e-commerce ou encore la gestion des fournisseurs.

LCL se mobilise

LCL s'associe à ses mainteneurs partenaires AVEM et JDC afin que tous les nouveaux Terminaux de Paiement Electronique (TPE) installés impriment désormais le ticket client uniquement à sa demande. Progressivement, c'est l'ensemble des TPE déjà installés loués auprès de nos partenaires qui bénéficieront de cette fonctionnalité (sous réserve de la compatibilité du matériel). Vous louez votre TPE auprès d'un autre mainteneur ? N’hésitez pas à le contacter.

Accompagner le changement

Pour autant, qui dit transition dit accompagnement du changement. Et les commerçants auront un rôle majeur à jouer en la matière. Les clients sont en effet susceptibles de se poser un certain nombre de questions : comment obtenir une preuve d’achat ? Que vont devenir mes données personnelles ?

 Afin de faciliter cette transition, vous devez notamment veiller à :

  • Mettre en place à l’endroit où s’effectue le paiement un affichage mentionnant que l’impression et la remise du ticket ne sont réalisées qu’à la demande du consommateur
  • Former vos équipes afin de faire la pédagogie nécessaire sur les avantages de la fin de l’impression systématique du ticket de caisse : meilleure conservation du ticket dématérialisé, suivi des transactions toujours possible grâce aux relevés bancaires en ligne, impact environnemental…
  • Mettre en place une procédure de recueil du consentement des clients, notamment si vous avez l’intention d’utiliser les données recueillies pour adresser des offres commerciales ciblées.
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