En matière de consommation, la plupart des urbains (48%) n’ont pas le sentiment que leur pouvoir d’achat a évolué par rapport à l’année dernière à la même date, une observation similaire à celle faite en décembre.

Plus d’un tiers (35%) s’estiment néanmoins touchés par la crise sanitaire et indiquent un budget plus restreint. Les catégories populaires perçoivent plus souvent une baisse de leur pouvoir d’achat que les catégories supérieures : ainsi, 41% des employés estiment que celui-ci a baissé, contre seulement 30% parmi les cadres et libéraux.

Le développement des nouvelles pratiques de consommation et de paiement se poursuit. Majoritaire et privilégié en 2018, le paiement par carte bancaire en entrant le code (64%) s’est effondré au cours de la période sanitaire pour atteindre 26% en ce mois de mars 2021, au profit du paiement par carte, mais cette fois sans contact. 55% des urbains déclarent désormais privilégier ce moyen de paiement, un chiffre en régulière augmentation depuis octobre 2020 (50%), qui en 2018 était encore très minoritaire (seuls 17% déclaraient le privilégier).

Qu’ils soient plus traditionnels (espèces, chèques) ou plus innovants (paiement via smartphone), les autres moyens de paiement n’ont eux connu presque aucune évolution depuis 2018.

Outre le paiement sans contact, les achats en ligne et le click&collect, emblématiques de la vie confinée, semblent s’être largement généralisés. En effet, plus de 2/3 des urbains (68%) déclarent avoir eu recours aux sites online comme Amazon pour leurs achats au cours des dernières semaines, et 43% au click&collect auprès de petits commerçants, des comportements très similaires à ceux déclarés en décembre dernier lors du second confinement, voire en légère augmentation (respectivement, 66% et 41% en décembre).

Ainsi, même non confinés, les urbains semblent avoir conservé certaines nouvelles habitudes de consommation adoptées pendant le confinement.

S’ils sont 43% à déclarer y avoir eu recours au cours des dernières semaines, la moitié des urbains (50%) indique avoir déjà recours au click&collect, alors qu’ils étaient 44% en décembre dernier. Parmi eux, une majorité a l’intention de continuer à utiliser ce service même lorsque les magasins seront à nouveau ouverts au public sans restriction d’horaires (27%, +4 points).

Cet attrait pour le click&collect réunit les tranches d’âges les plus jeunes mais aussi la tranche des 35-49 ans. A l’inverse, les personnes de 50 ans et plus sont moins concernés : 46%