Comme c'est devenu la coutume depuis plusieurs années maintenant, le peloton du Tour de France roule paisiblement au départ de Mantes-la-Jolie. Félicitations, séances photos et bonne humeur sont au programme jusqu'à l'entrée du peloton dans Paris.

Le peloton à la parade

Partis à une date très inhabituelle sur un parcours exigeant, les cent-quarante-six rescapés du peloton affichent tous un large sourire à l'idée de terminer cette cent-septième édition du Tour de France. Du Maillot Jaune LCL à la lanterne rouge, c'est un exploit en soi de boucler les vingt-et-une étapes de la plus grande course du monde.

Sam Bennett champion des sprinteurs

L'ambiance change quand le peloton entre dans Paris. L'accélération est brutale après le passage majestueux dans la cour carrée du Louvre. Il reste cinquante kilomètres à parcourir lorsque Michal Kwiatkowski lance une première attaque sans succès. Quelques kilomètres plus loin Pierre-Luc Périchon, Maximilian Schachmannn , Greg Van Avermaet et Connor Swift parviennent à creuser un petit écart. Derrière les équipes de Sam Bennett et Cees Bol conduisent la chasse. Le porteur du maillot vert, Sam Bennett prend quelques points supplémentaires sans contestation au passage sur le sprint intermédiaire.

Les échappées ne parviennent pas à accentuer leur avance qui culmine à vingt secondes. Opportunistes les équipes de sprinteurs laissent une petite marge pour ne pas s'exposer à des contres en reprenant les fuyards. La fin de la récréation sonne à 3,5 kilomètres de la ligne d'arrivée. Idéalement lancé par Michael Morkov, Sam Bennett prend le meilleur sur le Champion du Monde Mads Pedersen. Maillot vert sur les épaules, l'Irlandais confirme qu'il est bien le meilleur sprinteur de cette édition 2020 en s'offrant une deuxième victoire dans l'arrivée la plus convoitée des sprinteurs.

Guerre de générations


Dans un contexte bien particulier, la cent-septième édition du Tour de France se conclut après 21 étapes disputées âprement chaque jour. Comme l'an passé, le meilleur jeune remporte le classement général et confirme l'éclosion d'une génération dorée du cyclisme mondial qui fait des hiérarchies installées au cours des années passées. Avec un vainqueur inattendu chaque année, la concurrence est de plus en plus ouverte et aucune équipe ne semble plus en mesure de contrôler la course comme cela a pu être le cas durant les saisons passées. Cela nous promet du beau spectacle pour les années à venir !