Déjà vainqueur sur le troisième étape de Paris-Nice en 2017, Sam Bennett s'adjuge une nouvelle victoire au sprint sur la troisième journée de l'édition 2019. Le coureur irlandais devance Caleb Ewan et Fabio Jakobsen, tous deux déjà 2ème et 3ème lors de la première étape à Saint-Germain-en-Laye. Dylan Groenewegen ne réalisera pas la passe de trois. Présent dans l'emballage final, le Maillot jaune LCL paie les efforts concédés les jours précédents. Incapable de revenir en première ligne, il coupe son élan et se rassoit sur sa selle bien avant de passer la ligne. Le Néerlandais termine malgré tout à la 9ème place de l'étape. Il conserve le Maillot jaune LCL pour 6 secondes d'avance sur Michal Kwiatkowski.

Retour au calme

Les coureurs soufflent un peu quand le vent souffle un peu moins. Après deux journées difficiles dans les bourrasques, c'est donc dans un format plus convenu que s'est déroulée cette troisième étape de Paris-Nice. Ramunas Navardauskas et son coéquipier Alessandro Fedeli sont les seuls à s'aventurer à l'avant de la course. Le duo compte jusqu'à cinq minutes d'avance sans jamais véritablement inquiéter les équipes adverses. Une fois regroupé à moins de 40 kilomètres de l'arrivée, le peloton peut enfin envisager un sprint massif avec tous les maîtres de la spécialité présents sur l'épreuve. Une chute survenue en milieu de peloton lors du passage sur un pont coupera la course en deux groupes pendant quelques kilomètres. Mais on attend les retardataires pour préparer ce qui sera probablement l'unique emballage final de l'épreuve au regard des étapes à venir.

L'infirmerie est moins remplie que les jours précédent. On déplore toutefois l'abandon de Fabio Aru. Reléguer à plus qu'un quart d'heure la veille, le coureur italien a décidé de mettre pied à terre en cours d'étape.

Michal Kwiatkowski en embuscade

Après deux journées intenses et avant des étapes moins planes, on roule profile bas parmi les leaders du classement général.Enfin presque tous. Toujours emmenés avec maestria par Luke Rowe, le duo Michal Kwiatkowski et Egan Bernal n'économise lui pas ses forces pour aller chercher des secondes de bonifications. A trois kilomètres de l'arrivée, les trois coureurs de l'équipe anglaise se paie encore le luxe de secouer le peloton alors que les équipes de sprinteurs tentent d'organiser leurs trains. Toujours deuxième du classement général à l'arrivée, l'intenable Champion de Pologne n'est désormais plus qu'à 6 secondes de la première place. Le Maillot jaune LCL lui tend les manches. Le profil accidenté de la prochaine étape se prête idéalement à ce dessein.