Dylan Groenewegen dompte le vent

À l'issue d'une étape extrêmement venteuse, Dylan Groenwegen s'impose au sprint à Saint-Germain-en-Laye et endosse le premier Maillot jaune LCL de Paris-Nice.


Avec la 2ème étape de Paris-Nice et deux victoires sur le Tour de France en 2018 à son palmarès, sans compter une autre prestigieuse victoire acquise sur les Champs-Élysées en 2017, Dylan Groenewegen faisait figure de grandissime favori au départ de la première étape de ce Paris-Nice 2019. Un vent particulièrement éprouvant pour l'ensemble du peloton n'y changera rien. Bien protégé par une équipe solide, le sprinteur néerlandais se fait parfaitement déposer à quelques hectomètres de la ligne pour exprimer toute sa puissance et dompter un peloton réduit à soixante survivants. Malgré une remontée pleine de promesse pour les prochains jours, Caleb Ewan échoue à la deuxième place devant Fabio Jakobsen. Trois Français sont dans les 11 premiers (Arnaud Démare 7ème, Bryan Coquard 9ème et Anthony Turgis 10ème, Christophe Laporte 11ème)

Victime du vent

Très soutenu, le vent aura donc fait peser une grande incertitude sur le dénouement de l'étape. Rencontrant des difficultés à maîtriser leurs vélos, plusieurs coureurs ont fait des embardées. Emportés sur le bas côté, certains d'entre eux se sont tout bonnement retrouvés plantés dans un fossé herbeux. D'autres moins chanceux ont été victimes de chutes plus sévères. Parmi les plus durement touchés, l'Australien Michaël Matthews a subi un traumatisme crânien et le Belge Jasper De Buyst s'est fracturé l'omoplate.

Victimes du temps

Sans être définitivement éliminés pour la course au Maillot jaune LCL, des coureurs de premier rang ont laissé s'envoler des minutes précieuses dans le vent yvelinois. Le vainqueur sortant de l'épreuve, Marc Soler est de ceux-là. Il passera la ligne d'arrivée avec un retard d'une minute sur le vainqueur du jour. Même sanction pour Miguel Angel Lopez dont l'équipe aura pourtant participé activement à quelques manœuvres de déstabilisation du peloton dans les bourrasques. Quatrième à Nice l'an passé, son coéquipier, Ion Izagirre perd encore plus de temps. Il a déjà 2'52'' de retard au classement général. Son frère Gorka a connu plus de réussite. Arrivé avec le peloton de tête, il conserve toutes ses chances pour défendre sa troisième place obtenue en 2018.