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Retraite progressive : ce qui change avec la réforme

1 min 30 s

 La réforme des retraites entrée en vigueur le 1er septembre 2023 modifie le dispositif de retraite progressive. Ce dernier permet de prendre sa retraite tout en continuant à travailler à temps partiel. Sélection des principales nouveautés à connaitre.

Retraite progressive : ce qui change avec la réforme

Un dispositif élargi

La retraite progressive est un dispositif permettant aux travailleurs proches de la retraite de poursuivre leur activité professionnelle à temps partiel tout en touchant une partie de leur pension tous les mois. Pour en bénéficier, il faut être à deux ans de son âge légal de départ à la retraite (62 ans si votre âge légal de départ est 64 ans par exemple), justifier d’au moins 150 trimestres d’assurance validés pour la retraite (toutes activités confondues), et travailler à temps partiel.

Depuis le 1er septembre 2023, tous les travailleurs peuvent y avoir recours, notamment les fonctionnaires, les magistrats, les professionnels libéraux et les avocats. Le dispositif était jusqu’à présent réservé aux salariés du privé, aux artisans et aux commerçants. Ainsi, chaque travailleur peut désormais finir sa carrière en douceur grâce à ce dispositif. Il percevra dans un premier temps une pension de retraite partielle calculée en fonction du temps partiel conservé, puis dans un deuxième temps une pension définitive tenant compte des périodes travaillées en retraite progressive.

Un dispositif simplifié

L’accès à la retraite progressive est également facilité depuis le 1er septembre 2023 car le salarié qui la sollicite n’a plus l’obligation d’obtenir l’accord express de son employeur. Auparavant, cet accord était requis sauf si l’entreprise avait conclu un accord d’aménagement de fin de carrière. Désormais, l'absence de réponse écrite et motivée de l’employeur vaut accord dans un délai de 2 mois à compter de la réception de la demande du salarié.

Surtout, l'employeur ne peut aujourd’hui refuser la demande de passage à temps partiel d’un salarié que s’il peut justifier son refus par l'incompatibilité de la durée de travail demandée avec l'activité économique de l'entreprise. Il ne peut plus en revanche lui opposer un autre motif de rejet.