Varier les plaisirs

C’est une règle d’or pour bâtir un portefeuille efficace. Il faut d’abord répartir vos avoirs entre les zones géographiques – France, Europe, États-Unis, Asie, pays émergents… Veillez ensuite à vous positionner sur des secteurs différents, toujours pour diluer le risque d’un retournement de tendance, en évitant aussi la grosse ligne qui déséquilibre tout. N’hésitez pas non plus à ajouter une touche de pierre papier pour ses vertus contracycliques. Et assurez-vous enfin de la liquidité de vos placements – les valeurs très actives sur les marchés sont plus faciles à revendre – afin de pouvoir vous désengager plus facilement si besoin.

Savoir s’arrêter

Ça monte, ça monte, Ça monte… Mais ça s’arrêtera forcément un jour ! Le plus difficile dans la gestion d’un portefeuille est de savoir rester quand les cours sont favorables et se désengager avant que la situation ne se retourne. À ce titre, il est souvent intéressant de ne pas se griser de la première plus-value et surtout prudent de ne pas chercher le dernier euro. La meilleure tactique est de soigneusement définir votre stratégie à l’avance : fixez vos seuils de gains et de pertes et mettez en place les outils pour la tenir (alertes plus ou moins values).

Ne pas suivre les moutons

S’il est rassurant de s’inscrire dans les grandes tendances du moment, c’est aussi en sortant des sentiers battus et en achetant à contre-cycle, quand les investisseurs ont fui et que les cours sont bas, que vous aurez le plus de chances de faire de belles plus-values. On dit d’ailleurs souvent que ces mouvements d’euphorie qui gagnent parfois la bourse, lorsque beaucoup d’investisseurs achètent, sont aussi annonciateurs de grands retournements. Le panurgisme n’est jamais l’ami des boursiers !

Garder un œil sur l’horizon

Toutes les études le montrent : sur le long terme, le risque diminue ! Le temps lisse les pertes et les grandes crises de l’histoire finissent toujours par être compensées par les reprises qui suivent. Cela signifie que l’investisseur boursier a toute chance d’être gagnant s’il pense plus à après-demain qu’à la prochaine heure. L’horizon de placement en fonction de vos possibilités et de vos objectifs est d’ailleurs une donnée essentielle à considérer au moment de vous positionner. Par ailleurs, l’investissement progressif sur les marchés permet de lisser le risque.

Présenter son meilleur profil

Pour bien investir il faut d’abord bien savoir qui l’on est ! Quels risques êtes-vous prêt à courir pour gagner ? Aimez-vous risquer beaucoup dans l’espoir de gagner plus ou préférez-vous la prudence, toujours assortie de petits rendements ? De la réponse, franche et objective, à cette question découle directement la définition de votre propre profil d’investisseur : les produits, les valeurs, les horizons de placement et bien sûr les couples bénéfices/risques qui vous correspondent.

Rester en terrain connu

La bourse n’est pas un jeu : si elle est en général le reflet d’une activité économique, elle peut aussi varier en fonction des anticipations des investisseurs et des effets d’annonce comme avec la création du vaccin par exemple.

À ce titre, il est toujours préférable de vous positionner sur des valeurs dont vous comprenez le fonctionnement et le business model. C’est sans doute la meilleure façon d’éviter les chimères et les grandes déceptions. Sans compter l’immense satisfaction intellectuelle de savoir pourquoi ça a monté et pourquoi ça risque de descendre…

Article à caractère informatif et publicitaire. L’investissement en bourse comporte un niveau important de risque et n`est pas adapté à tous les types d`investisseurs. La perte potentielle peut être égale ou supérieure au montant investi.