Nous avons affaire à un vrai passionné : titulaire du diplôme d’architecture de l’école de Rennes, Simon Jézéquel a aussi été journaliste spécialisé dans l’architecture et organisateur d’un événement national de rencontres entre des architectes et des particuliers.

“Cela m’a permis de comprendre que ce lien entre clients et professionnels avait du mal à se faire en France. Les gens souhaitent des projets qui leur parlent et dans leur budget. Je me suis dit que l’on pouvait essayer d’appliquer au privé le principe des concours d’architectes publics.”

Particuliers ou entreprises

Simon Jézéquel a donc imaginé un process simplifié pour faire systématiquement plancher trois architectes. Ils travaillent sur des projets de particuliers (rénovation, extension, construction neuve), de professionnels de l’immobilier ou d’entreprises (aménagement de bureaux, de commerces, promotion immobilière, réaménagement d’immeubles…), compris entre 50 000 et plus de 2 millions d’euros. “Nous organisons au départ avec le client un rendez-vous d’une heure et demie à deux heures pour cerner au maximum les contraintes, les besoins et les attentes. Cela nous permet d’étudier la faisabilité du projet et d’établir un cahier des charges très complet d’une quinzaine de pages. C’est lui qui est transmis aux architectes après validation par le client.”

Dans chaque cas, Archibien sélectionne trois architectes, les plus qualifiés pour le projet, parmi ses quelque 350 partenaires… Il s’agit toujours de cabinets locaux, mieux à même de comprendre les usages, les habitudes des services d’urbanisme ou les problématiques du milieu considéré. Ces agences sont par ailleurs toutes maîtres d’œuvre et disposent de leur réseau d’entreprises pour les travaux.

Très cadre

“Après une première visite des lieux, les architectes ont quatre semaines pour travailler, ce qui est beaucoup moins que le temps que prend habituellement un architecte pour présenter un projet. Et le rendu est très cadré : une esquisse, un plan, des images, un planning et un budget, honoraires compris. Nous vérifions systématiquement les dossiers avant la présentation au client par chaque architecte pour éviter les surprises.” Des projets très ficelés qu’il est toujours possible d’affiner ensuite. “Nous jouons le rôle d’assistant à maîtrise d’ouvrage. Notre mission s’arrête une fois l’architecte choisi. Mais nous suivons toujours les projets, par curiosité et par médiation. Nous revoyons souvent les clients pour faire des shootings photos une fois la construction terminée. Et nous sommes régulièrement invités aux crémaillères et aux inaugurations…” Passionné, avons-nous dit.

Une émulation bénéfique

On s’interroge bien sûr sur le modèle économique et sur le coût pour le client. Pour sa propre rémunération, Archibien a retenu un principe de forfait : 1 900 euros TTC pour un logement (appartement, maison…), 3 000 euros HT pour plusieurs logements ou une entreprise (restaurant, boutique, local commercial, bureaux…). Le client ne rémunère ensuite que l’architecte retenu. “Une partie de ce coût va être compensée par le fait que nous jouons le rôle de courtier et que nous négocions les honoraires des architectes au préalable, ce qui permet de ne pas biaiser la décision.” Le principe avait été initialement présenté aux Ordres des architectes régionaux qui lui ont tous réservé un accueil très positif, considérant que les choses étaient cadrées et qu’il ne s’agissait pas de dumping. “Passer par Archibien revient à se voir proposer trois propositions pour le prix d’une ! Chaque architecte fait un projet sur mesure et le client est gagnant.”

« L’émulation entre les trois cabinets permet surtout de faire très souvent émerger de belles idées et d’optimiser les mètres carrés. »

Déjà 250 projets

Implantée à Nantes et Paris – à la Station F, le campus créé par Xavier Niel – Archibien compte aujourd’hui une dizaine de collaborateurs. En trois ans d’existence, elle a géré plus de 250 projets. “Même si nous sommes identifiés comme une start-up, nous n’avons jamais levé de fonds. Cela pourrait accélérer notre développement mais cela nous rendrait aussi dépendants.”

Archibien a tout de même participé au LCL Startup Day au printemps dernier. “Il y avait un sujet très pertinent pour nous : Je prépare ma retraite. En effet, nous ne nous adressons pas au primo-accédant qui a un peu peur des architectes et qui est à 2000 euros près. Nos clients ont typiquement 45-65 ans, ils sont cadres supérieurs ou dirigeants avec déjà une ou deux maisons derrière eux. Et nous avons aussi des gens qui approchent de la retraite, qui viennent d’hériter d’une maison de famille à la mer à laquelle ils souhaitent redonner vie… Ils quittent un appartement pour faire une dernière acquisition de vie, ils ont le temps et ils comprennent le prix des choses bien faites.” Voilà en tout état de cause, des profils qui ressemblent beaucoup à ceux des clients de la Banque Privée…

Pour en savoir plus sur Archibien, rendez-vous sur leur site : https://archibien.com

Archibien est une marque déposée de la SAS TheGoodStudio, siège social 12, rue Barbès, 94200 Ivry-sur-Seine.

 

LCL Startup Day : les services de demain

Un casting non-stop pour identifier les solutions qui faciliteront la vie dans la ville demain… C’est l’exercice auquel se sont prêtées 120 start-up retenues parmi 288 candidates le 15 mai dernier au 19LCL à Paris.

Au terme de ces pitchs de trois minutes, et après des conférences animées par France digitale et une keynote de clôture, vingt projets ont été sélectionnés pour la grande finale qui a permis de retenir finalement les neuf plus pertinents. Les équipes de LCL travaillent actuellement avec les porteurs de projets à la façon valoriser ces offres au sein de l’univers LCL.

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