Audit d'entreprise et diagnostic : quelle différence ?

Le diagnostic permet au futur repreneur de s'informer sur l'entreprise avant de prendre la décision d'acheter et de construire un business plan.

L'audit (audit comptable et financier, audit juridique, fiscal et social) consiste à vérifier par la suite l'absence d'écart entre le diagnostic et la situation réelle de l'entreprise. Il sert également de base pour la négociation de la garantie d'actif et de passif.

Les éléments étudiés par le repreneur

Dans le cadre de la transmission d'entreprise, le repreneur va commencer par analyser l'environnement économique de l'entreprise (le secteur d'activité, le marché, les concurrents, les fournisseurs) puis procéder à une analyse portant plus particulièrement sur l'entreprise.

  • Les moyens : Quels sont les moyens mis à disposition de l'entreprise pour exercer son activité, quels sont ceux à mettre en œuvre pour développer l'entreprise ?
  • L'activité : Quel est le potentiel de l'entreprise ? Est-elle compétitive ?
  • La situation financière : L'entreprise est-elle rentable ? D'où provient sa marge ? Pourra-t-elle générer suffisamment de bénéfices pour contribuer aux charges de remboursement du crédit découlant de son rachat ?
  • Les ressources humaines : Les « salariés-clés » de l'entreprise suivront-ils le cédant ou sauront-ils s'adapter à une nouvelle organisation ? Quel est le niveau des rémunérations ?
  • L'environnement juridique : Les obligations légales et réglementaires sont-elles respectées ? Les contrats commerciaux sont-ils tous conformes à la réglementation en vigueur ?
  • Les règles en matière de Qualité, Sécurité, Environnement (QSE) : L'entreprise est-elle aux normes en matière de sécurité et d'hygiène ? Les salariés sont-ils formés ? Quel est le budget pour réaliser les travaux nécessaires ?
  • Les axes de développement de l'entreprise afin d'inscrire l'activité de l'entreprise dans une perspective future : le développement géographique (sur le territoire national, dans les pays émergents...), le développement « métier » (par exemple, une nouvelle activité exercée par l'entreprise), la croissance externe (positionnement sur de nouveaux marchés, rachat d'une entreprise complémentaire ou concurrente...).

 Pour en savoir plus, consultez la fiche APCE consacrée à l'évaluation et au diagnostic d'une entreprise.

Avertissement : Les informations fournies par LCL proviennent de sources dignes de foi mais ne sauraient entraîner sa responsabilité en cas d'inexactitude.